Théâtre National de Bretagne
Direction Arthur Nauzyciel
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Publié le 16/11/2021
DEUXIÈME ANNÉE (20219/2020) — Le confinement du printemps 2020 a poussé l’École à se réinventer, afin de poursuivre le travail engagé grâce à la réactivité et à la créativité des artistes intervenant·es, faisant germer malgré tout des choses inattendues dans le jeu, le travail, le rapport à l’écriture des élèves.
→ Atelier d'écriture autour de la création Mes parents
Ce confinement a constitué un moment de grande fragilité et d’incertitude. La fragilité permet de resserrer les liens, de se concentrer sur ce qui nous rapproche les un·es des autres, de modifier le régime de l’attention flottante à laquelle nous sommes habituellement astreint·es, pour s’attarder sur ce qui compte pour chacun·e. L’incertitude quant à elle, dans le champ artistique, permet de remettre l’ouvrage en question et de se poser quelques questions de base : pourquoi fait-on du théâtre ? Pour qui fait-on du théâtre ? De quel théâtre avons-nous le désir ? Cette période a pu fragiliser les étudiant·es, en même temps je crois qu’elle a renforcé leur collectif et réactivé le désir d’aller vers l’autre.
C’est aussi une période qui a été propice à prendre des risques.
C’est aussi une période qui a été propice à prendre des risques. Puisque nos repères ont été altérés, cela a constitué un moment opportun pour explorer d’autres façons d’être, d’autres façons de faire du théâtre. L’École m’a fait l’effet d’un cocon qui les a préservé·es, et à partir de ce socle, nous avons pu dériver sereinement.
Notre projet a pu émerger lors de réunions par Zoom, ce qui a dans un premier temps modifié le rapport à la parole, et a paradoxalement libéré une forme de pudeur qui a entraîné très rapidement des échanges d’une grande intimité. Ce contexte singulier a finalement été un tremplin pour parler ensemble, réfléchir sur différents sujets, et commencer autrement une expérience théâtrale. Mon travail s’initie chaque fois à partir de rencontres et c’était la première fois que j’entamais une démarche de création en rencontrant les protagonistes à distance. Une visio, c’est déjà un peu se mettre en scène, choisir un cadre, se placer, et se raconter. Sans doute que sans ce contexte, notre rencontre et même notre projet auraient été différents et difficiles à imaginer.
– Mohamed El Khatib, metteur en scène, performeur et artiste associé au TNB
DEUXIÈME ANNÉE (20219/2020) — Le confinement du printemps 2020 a poussé l’École à se réinventer, afin de poursuivre le travail engagé grâce à la réactivité et à la créativité des artistes intervenant·es, faisant germer malgré tout des choses inattendues dans le jeu, le travail, le rapport à l’écriture des élèves.
Publié le 16/11/2021
DEUXIÈME ANNÉE (20219/2020) — Le confinement du printemps 2020 a poussé l’École à se réinventer, afin de poursuivre le travail engagé grâce à la réactivité et à la créativité des artistes intervenant·es, faisant germer malgré tout des choses inattendues dans le jeu, le travail, le rapport à l’écriture des élèves.
→ Atelier d'écriture autour de la création Mes parents
Ce confinement a constitué un moment de grande fragilité et d’incertitude. La fragilité permet de resserrer les liens, de se concentrer sur ce qui nous rapproche les un·es des autres, de modifier le régime de l’attention flottante à laquelle nous sommes habituellement astreint·es, pour s’attarder sur ce qui compte pour chacun·e. L’incertitude quant à elle, dans le champ artistique, permet de remettre l’ouvrage en question et de se poser quelques questions de base : pourquoi fait-on du théâtre ? Pour qui fait-on du théâtre ? De quel théâtre avons-nous le désir ? Cette période a pu fragiliser les étudiant·es, en même temps je crois qu’elle a renforcé leur collectif et réactivé le désir d’aller vers l’autre.
C’est aussi une période qui a été propice à prendre des risques.
C’est aussi une période qui a été propice à prendre des risques. Puisque nos repères ont été altérés, cela a constitué un moment opportun pour explorer d’autres façons d’être, d’autres façons de faire du théâtre. L’École m’a fait l’effet d’un cocon qui les a préservé·es, et à partir de ce socle, nous avons pu dériver sereinement.
Notre projet a pu émerger lors de réunions par Zoom, ce qui a dans un premier temps modifié le rapport à la parole, et a paradoxalement libéré une forme de pudeur qui a entraîné très rapidement des échanges d’une grande intimité. Ce contexte singulier a finalement été un tremplin pour parler ensemble, réfléchir sur différents sujets, et commencer autrement une expérience théâtrale. Mon travail s’initie chaque fois à partir de rencontres et c’était la première fois que j’entamais une démarche de création en rencontrant les protagonistes à distance. Une visio, c’est déjà un peu se mettre en scène, choisir un cadre, se placer, et se raconter. Sans doute que sans ce contexte, notre rencontre et même notre projet auraient été différents et difficiles à imaginer.
– Mohamed El Khatib, metteur en scène, performeur et artiste associé au TNB
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LES INTERVENANTS
"MES PARENTS" DE MOHAMED EL KHATIB
JOURNAL DE CRÉATION
Festival TNB
MOHAMED EL KHATIB
MES PARENTS
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DEUXIÈME ANNÉE
L'ÉCOLE À DISTANCE AVEC EMMANUELLE LAFON
Performeur
MOHAMED EL KHATIB