Théâtre National de Bretagne
Direction Arthur Nauzyciel

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ÉTUDIANT·E NOMADE

RAMO EN FRANCE

Publié le 28/03/2024

 

En séjour d’étude ou en stage, la mobilité internationale des élèves fait partie intégrante de leur cursus de formation. 

À l’image du projet artistique du TNB, l’École du TNB développe un projet pédagogique résolument ouvert sur l’international : invitations d’artistes-pédagogues étrangers, échanges internationaux à l’occasion de workshops… mais aussi séjours individuels à l’étranger en 3e année de formation. 

 

Cette semaine, suivez Ramo à Paris, à la Comédie-Française.

 

« Il était une fois un énorme nid d’oiseaux qui abritait plein d’espèce d’oiseaux différentes : des moineaux, des corneilles, des faucons, des tourterelles et même des aigles royaux… tous habitaient dans ce grand nid magnifique, chaud à l’abri des abîmes de dehors, tout le monde vivait en harmonie l’un avec l’autre, la célèbre phrase : « vivre suffit » prenait sens dans ce nid… les oiseaux sortaient rarement de leur nid après tout qui voudrait sortir d’un endroit de protection, ils était protégés du très mauvais temps qu’il faisait dehors, de temps à autre certains oiseaux décidaient de partir par désir et envie de re-goûter au danger de la vie de dehors, goûter à l’insécurité, laisser le hasard décider à leur place ou la chance et pour d’autre la destinée… certains oiseaux qui étaient hors du nid refusaient catégoriquement d’intégrer le nid par trop d’amour pour le danger qui régnait dehors, ils avaient soif d’aventure, de conquête de risque, d’errance aussi et d’histoires à raconter pendant des décennies.

 

Un beau jour, le magnifique nid d’oiseaux décida d’accueillir un petit canard, il n’était pas très beau, pas très grand il ne savait même pas voler, et par dessous tout il boitait, mais le petit avait besoin d'un abri ainsi que de comprendre cette phrase qu’il avait entendu un jour sortir de la bouche d’un aigle royale qu’il admirait tant : soit on naît dans le nid soit on meurt mais on ne l’intègre pas… ! Voilà la raison qui poussa le petit canard boiteux à aller dans le nid des oiseaux. La vraie question est : a-t-il trouvé une réponse ? » 

 

 

| Peux-tu nous présenter la structure dans laquelle tu es et ce que tu y fais ?


Je suis en stage à la Comédie-Française à Paris et je suis sur 2 spectacles, j’observe les acteurs pendant la création du spectacle.

 

| Pourquoi avoir choisi cette destination ?


J’ai choisi cette destination pour des raisons personnelles car je ne pouvais aller à l’étranger. De plus, je ne connaissais pas la maison donc je voulais la découvrir, je voulais voir le travail et l’exigence de travail demandée dans cette institution.

 

| Ton expérience change-t-elle ton point de vue sur l'écosystème culturel français ?


À la Comédie-Française, j’ai l’impression d’être dans un endroit hors du temps, qui a son propre fonctionnement et son propre écosystème… On y joue tout le temps, parfois les acteurs jouent 2 ou 3 fois par jour en enchaînant des pièces différentes dans des salles différentes. C’est assez fascinant d’assister à cela.

 

| Qu'est-ce que cette expérience t'apporte en tant qu'artiste ?


Plus qu’en tant qu’artiste, je dirais en tant qu’acteur. Comme déjà dit, je suis en stage dans cette maison en qualité d’observateurs sur 2 spectacles : Culottées mise en scène par Justine Heynemann et Art Majeur mis en scène par Guillaume Barbot. Sur ces 2 pièces, j’ai vu voir 8 acteurs et actrices, et j’ai pu voir la manière dont chacun se prépare pour le rôle, pour l’apprentissage du texte, pour les propositions… et j’ai énormément appris là-dessus. Voir des grands acteurs comme Thierry Hancisse travailler en quotidien nous apporte toujours quand on est un jeune acteur comme moi.

 

Ce qui est très intéressant quand on est à observer les toutes premières pierres qui se mettent en place pour la création d’un spectacle c’est les nombreuses propositions que les actrices et acteurs font. Parfois ils se trompent, parfois ils n’y arrivent pas du premier coup et c’était très intéressant pour moi de voir ça, d’apprendre et ainsi être un peu plus tranquille pour la suite dans ma vie professionnelle.

 

| Un moment marquant depuis ton arrivée ?


À la Comédie-Française, il y a une date où toute la troupe se réunit pour rendre hommage à Molière dans la mythique salle Richelieu avec une phrase d’une des nombreuses pièces de Molière. De voir toute la troupe en costume de spectacle s’avancer et dire une phrase, c’était très impressionnant et beau à voir car il y avait au plateau à peu près 40 personnes en costumes devant sa statue. C’était beau, j’ai assisté à un moment de théâtre.

 

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RAMO EN FRANCE

 

En séjour d’étude ou en stage, la mobilité internationale des élèves fait partie intégrante de leur cursus de formation. 

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Publié le 28/03/2024

 

En séjour d’étude ou en stage, la mobilité internationale des élèves fait partie intégrante de leur cursus de formation. 

À l’image du projet artistique du TNB, l’École du TNB développe un projet pédagogique résolument ouvert sur l’international : invitations d’artistes-pédagogues étrangers, échanges internationaux à l’occasion de workshops… mais aussi séjours individuels à l’étranger en 3e année de formation. 

 

Cette semaine, suivez Ramo à Paris, à la Comédie-Française.

 

« Il était une fois un énorme nid d’oiseaux qui abritait plein d’espèce d’oiseaux différentes : des moineaux, des corneilles, des faucons, des tourterelles et même des aigles royaux… tous habitaient dans ce grand nid magnifique, chaud à l’abri des abîmes de dehors, tout le monde vivait en harmonie l’un avec l’autre, la célèbre phrase : « vivre suffit » prenait sens dans ce nid… les oiseaux sortaient rarement de leur nid après tout qui voudrait sortir d’un endroit de protection, ils était protégés du très mauvais temps qu’il faisait dehors, de temps à autre certains oiseaux décidaient de partir par désir et envie de re-goûter au danger de la vie de dehors, goûter à l’insécurité, laisser le hasard décider à leur place ou la chance et pour d’autre la destinée… certains oiseaux qui étaient hors du nid refusaient catégoriquement d’intégrer le nid par trop d’amour pour le danger qui régnait dehors, ils avaient soif d’aventure, de conquête de risque, d’errance aussi et d’histoires à raconter pendant des décennies.

 

Un beau jour, le magnifique nid d’oiseaux décida d’accueillir un petit canard, il n’était pas très beau, pas très grand il ne savait même pas voler, et par dessous tout il boitait, mais le petit avait besoin d'un abri ainsi que de comprendre cette phrase qu’il avait entendu un jour sortir de la bouche d’un aigle royale qu’il admirait tant : soit on naît dans le nid soit on meurt mais on ne l’intègre pas… ! Voilà la raison qui poussa le petit canard boiteux à aller dans le nid des oiseaux. La vraie question est : a-t-il trouvé une réponse ? » 

 

 

| Peux-tu nous présenter la structure dans laquelle tu es et ce que tu y fais ?


Je suis en stage à la Comédie-Française à Paris et je suis sur 2 spectacles, j’observe les acteurs pendant la création du spectacle.

 

| Pourquoi avoir choisi cette destination ?


J’ai choisi cette destination pour des raisons personnelles car je ne pouvais aller à l’étranger. De plus, je ne connaissais pas la maison donc je voulais la découvrir, je voulais voir le travail et l’exigence de travail demandée dans cette institution.

 

| Ton expérience change-t-elle ton point de vue sur l'écosystème culturel français ?


À la Comédie-Française, j’ai l’impression d’être dans un endroit hors du temps, qui a son propre fonctionnement et son propre écosystème… On y joue tout le temps, parfois les acteurs jouent 2 ou 3 fois par jour en enchaînant des pièces différentes dans des salles différentes. C’est assez fascinant d’assister à cela.

 

| Qu'est-ce que cette expérience t'apporte en tant qu'artiste ?


Plus qu’en tant qu’artiste, je dirais en tant qu’acteur. Comme déjà dit, je suis en stage dans cette maison en qualité d’observateurs sur 2 spectacles : Culottées mise en scène par Justine Heynemann et Art Majeur mis en scène par Guillaume Barbot. Sur ces 2 pièces, j’ai vu voir 8 acteurs et actrices, et j’ai pu voir la manière dont chacun se prépare pour le rôle, pour l’apprentissage du texte, pour les propositions… et j’ai énormément appris là-dessus. Voir des grands acteurs comme Thierry Hancisse travailler en quotidien nous apporte toujours quand on est un jeune acteur comme moi.

 

Ce qui est très intéressant quand on est à observer les toutes premières pierres qui se mettent en place pour la création d’un spectacle c’est les nombreuses propositions que les actrices et acteurs font. Parfois ils se trompent, parfois ils n’y arrivent pas du premier coup et c’était très intéressant pour moi de voir ça, d’apprendre et ainsi être un peu plus tranquille pour la suite dans ma vie professionnelle.

 

| Un moment marquant depuis ton arrivée ?


À la Comédie-Française, il y a une date où toute la troupe se réunit pour rendre hommage à Molière dans la mythique salle Richelieu avec une phrase d’une des nombreuses pièces de Molière. De voir toute la troupe en costume de spectacle s’avancer et dire une phrase, c’était très impressionnant et beau à voir car il y avait au plateau à peu près 40 personnes en costumes devant sa statue. C’était beau, j’ai assisté à un moment de théâtre.

 

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