JE CROIS QUE DEHORS C’EST LE PRINTEMPS

GAIA SAITTA / GIORGIO BARBERIO CORSETTI

Durée 1h30

COVOITURAGE

« Je croyais avoir beaucoup aimé et que je n’aimerais plus jamais. J’avais tort. » – Irina Lucidi

Théâtre

Durée 1h30

COVOITURAGE

Comment se reconstruire après la pire tragédie qui soit : la disparition de ses enfants. Le spectacle porté par Gaia Saitta est une cathédrale de douleur, de douceur et d’espoir.

2011, le mari d’Irina Lucidi disparaît avec leurs 2 filles, des jumelles de 6 ans. Il se suicide. Elles resteront à jamais introuvables. La mère va devoir faire avec cette énigme et ce manque insondable. Sans les corps, le deuil est impossible et la vie oscille entre l’espoir secret d’une réapparition et le gouffre du chagrin. Ce fait divers glaçant est devenu un livre dont les mots prennent vie grâce à l’actrice Gaia Saitta. Une partition sur le fil qu’elle joue et mène avec une délicatesse bouleversante, tel un rituel mémoriel d’acceptation et d’amour, où le deuil peut être partagé par la communauté. Dans son combat pour le droit au bonheur, Irina a su se reconstruire. Ce qui ne veut pas dire oublier, mais réapprendre à vivre.

Extraits, la liste du bonheur :
3. L’eau de la mer. La mer.
7. Les cabanes dans les arbres.
10. Les livres pour enfants, quand ils sont beaux.
11. Le vin rouge, quand il est bon.
12. Marcher en montagne, en montée. Le mouvement. L’air sur la peau.
14. Les bois quand le soleil arrive à peine.
15. Mémé.
16. Aller au cinéma.
22. Découvrir une musique que je ne connaissais pas, belle.
24. Mes amis.
25. Écrire, lire.
26. Un baiser, à l’improviste.
29. Travailler à un projet avec quelqu’un. Réaliser ensemble. [...]

BIOGRAPHIE | Gaia Saitta et Giorgio Barberio Corsetti sont tous deux italiens. L’une, performeuse et actrice, aime le mouvement et la danse, l’autre, scénographe et metteur en scène, place la poésie au centre de ses créations.

Durée 1h30

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DANS LA PRESSE

« En prenant avec délicatesse le public pour partenaire, elle fait de ce fait divers le point de départ d’une reconquête de la joie. » – sceneweb

« Dans Je crois que dehors c’est le printemps, Gaia Saitta partage l’histoire vraie d’une femme dont les enfants ont disparu. La tragédie, la solitude de cette mère ouvrent à l’artiste un espace de recherche sur la relation à l’Autre. » – La Terrasse

« Avec une pudeur infinie tirant vers la douceur, la comédienne et metteuse en scène s’empare, non sans la complicité de Giorgio Barberio Corsetti, de cette tragédie moderne retracée par la journaliste Conchita de Gregorio. Elle fait sienne l’histoire de cette mère, de cette femme confrontée à l’impensable, à l’insupportable. Prenant le public à témoin, certains incarnant des personnages clés du récit – la psy, la grand-mère, la juge d’instruction, l’enquêteur judiciaire, etc. –, elle fait siennes les émotions d’Irina et porte au plateau la résilience lumineuse d’un deuil qui jamais ne pourra se faire. Saisissant ! » – L'Œil d'Olivier

GÉNÉRIQUE

Mise en scène
GAIA SAITTA
GIORGIO BARBERIO CORSETTI
Assistante à la mise en scène
LOLA CHUNIAUD
Texte
CONCITA DE GREGORIO
Adaptation théâtrale
GAIA SAITTA
Scénographie
GIULIANA RIENZI
Costumes
FRÉDÉRICK DENIS
Lumières
MARCO GIUSTI
Son
TOM DANIELS
Vidéo
IGOR RENZETTI
Régie générale et plateau
PIERRE OTTINGER
Régie lumières
JODY DE NEEF

Avec
GAIA SAITTA

Coproduction : Théâtre National Wallonie-Bruxelles (BE) ; Les Halles de Schaerbeek (BE) ; If Human – Bruxelles (BE) ; Le Manège – Scène nationale de Maubeuge ; Théâtre National de Nice – CDN Nice Côte d'Azur.
Avec le soutien de la COCOF.