Théâtre National de Bretagne
Direction Arthur Nauzyciel

LES CICATRICES DE DRACULA

CINÉMA

LES CICATRICES DE DRACULA

DE ROY WARD BAKER

ANGLETERRE 

1970

1h35

VOSTF

HORREUR

INTERDIT AUX -12 ANS

 

Ce film vous est présenté dans le cadre d'un cycle consacré au studio de la Hammer, en 5 films.
 

→ Interdit aux -12ans

BIOGRAPHIE


Réalisateur britannique, Roy Ward Baker a débuté dans les années 30 par des petits boulots avant de gravir les échelons et de devenir l’assistant réalisateur d’Alfred Hitchcock. Durant la Seconde Guerre mondiale, il est soldat, puis réalisateur de documentaires. Il commence sa carrière de réalisateur de fiction en 1947 avec L’homme d’octobre. Il entame alors une riche carrière de cinéaste commercial. Il signe notamment Troublez-moi ce soir (1952) avec Marilyn Monroe et surtout Atlantique, latitude 41° (1958) qui lui a permis de décrocher un Golden Globe du meilleur film étranger en 1959. On lui doit encore quelques curiosités comme Le cavalier noir (1961), avant qu’il ne soit embauché par la Hammer pour Les monstres de l’espace (1967), film de science-fiction totalement barré qui révèle enfin sa personnalité iconoclaste. Roy Ward Baker devient alors un spécialiste du genre horrifique dont il détourne habilement les codes dans des œuvres mémorables comme The Vampire Lovers (1970), Les cicatrices de Dracula (1970), Docteur Jekyll et Sister Hyde (1971), Asylum (1972), Le caveau de la terreur (1973), Les 7 vampires d’or (1974) et Le club des monstres (1980).
Sa carrière décline en même temps que les studios britanniques qui ont fait sa renommée et il termine sa carrière à la télévision.
 

À PROPOS


Le film se situe dans la mouvance d'un certain cinéma britannique bien décidé à exploiter commercialement et jusqu'au bout des mythologies remises au goût du jour 10 ans plus tôt. Christopher Lee y reprend son rôle fétiche. Les Cicatrices de Dracula est réalisé en 1970 par Roy Ward Baker. Faut-il porter au crédit du réalisateur, en plus de son scénariste Anthony Hinds (qui signe John Elder), le caractère outrageusement sadique et déviant du film ? Sur un scenario conforme aux conventions du genre, s'ajoutent des touches morbides et sadiques. Dracula fouette son serviteur jusqu'au sang, une chauve-souris dévore le visages d'un prêtre, un village entier est massacré par d'hargneux vampires ailés. Cette surenchère un peu perverse n'étonnera que ceux qui ignorent la filmographie de Roy Ward Baker, cinéaste de l'indéfini et de la transgression sexuelle, avec des titres comme Le Cavalier noir (1961), Vampire Lovers (1970) ou bien Dr. Jekyll and Sister Hyde (1971). Le film sera le dernier de la série des Dracula de la Hammer, avec Lee en vedette, à se situer à la fin du XIXe siècle ou au début du XXe. Le public, lassé, se tourne vers une horreur plus contemporaine. Le prince des vampires reviendra donc, à 2 reprises, dans l'Angleterre des années 1970. Avec Dracula 73 et Dracula vit toujours à Londres.

- Jean-François Rauger

SYNOPSIS


Une petite fille est découverte morte avec 2 marques de crocs sur le cou. Les fermiers de Kleinenberg reconnaissent l’auteur du crime: le sinistre comte Dracula. Ils décident d’agir immédiatement et marchent sur son château pour y mettre le feu. Mais tuer Dracula, prince des Ténèbres, n’est pas une tâche aisée. Bientôt, le comte reprend ses mauvais tours.

GÉNÉRIQUE

Réalisation

Roy Ward Baker 

Avec 

Christopher Lee, Dennis Waterman, Jenny Hanley, Christopher Matthews