Théâtre National de Bretagne
Direction Arthur Nauzyciel

CINÉMA

"CHRONIQUE DES ANNÉES DE BRAISE" de Mohamed Lakhdar Amina

SAISON AFRICA2020

ALGÉRIE

1975

2H55

VOSTF

FICTION

Ce film vous est présenté à l'occasion de la Saison Africa2020. Celle-ci est un projet panafricain et pluridisciplinaire, centré sur l’innovation dans les arts, les sciences, les technologies, l'entrepreneuriat et l'économie. Plateforme de partage de connaissances et de savoirs, elle place l'éducation au cœur de sa programmation, met à l’honneur les femmes dans tous les secteurs d'activité et cible en priorité la jeunesse.

→ Palme d’or au Festival de Cannes en 1975

Né en 1934, le cinéaste algérien Mohamed Lakhdar Hamina forge ses premières armes cinématographiques dès 1958, en travaillant pour les actualités télévisées tunisiennes. Il reçoit, à 33 ans, le prix de la première œuvre à Cannes pour Le Vent des Aurès (1966), un long-métrage qui relate la quête d'une mère algérienne à la recherche de son fils arrêté pendant la guerre d'Algérie. Il réalise ensuite Hassan Tero (1967) et Décembre (1972) avant d'entreprendre la vaste fresque épique Chronique des années de braise (Ahdat sanowavach el djamr, 1975). Le film est l'un des premiers, après l'indépendance, à connaître une diffusion mondiale sur le sujet encore tabou de la guerre d'Algérie. Œuvre d'un cinéaste officiel, il reste paradoxalement en marge du cinéma algérien naissant, aujourd'hui victime du carcan bureaucratique et d'une absence de financements.

SYNOPSIS


Chronique des années de braise est composé de 6 volets : les années de Cendre ; les années de Braise ; les années de Feu ; les années de la Charrette ; les années de la Charge ; le 1er novembre 1954.

Le Phœnix des peuples est plus long à renaître de ses cendres qu'à périr. Cette chronique est d'une certaine manière, celle de cette renaissance. Ce film dont l'histoire débute en 1939 et se termine le 1er novembre 1954, n'a pas la prétention de couvrir toute l'histoire de l'Algérie, mais à travers des repères historiques, il essaie d'expliquer que le 1er novembre 1954 (date du déclenchement de la Révolution Algérienne) n'est pas un accident de l'histoire, mais l'aboutissement d'un long trajet qu'entreprit le peuple algérien contre le fait accompli au lendemain du 5 juillet 1830.

GÉNÉRIQUE

Réalisation

Mohammed Lakhdar-Hamina

Avec

Jorgo Voyagis, Mohammed Lakhdar-Hamina, Sid Ali Kouiret, Larbi Zekkal, Nadia Talbi, Leila Shenne, Hassan El Hassani