Théâtre National de Bretagne
Direction Arthur Nauzyciel
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Publié le 16/11/2021
DEUXIÈME ANNÉE (2019/2020) — Cette deuxième année permet de poursuivre le travail de fond initié l’année précédente à travers les ateliers et la venue d'artistes, tout en ouvrant le travail des élèves vers le public dans un cadre pédagogique avec le projet « Une saison à l’École ».
→ Création de Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce
Le travail avec les élèves de la promotion 10 s’est situé à mi-chemin entre l’exercice pédagogique et l’expérience professionnelle. Ou plutôt, je dirais que le processus de travail entier a fait coexister en permanence ces 2 dimensions. C’est ce qui a fait la qualité et la densité de ce travail. À la fois faire grandir chaque élève, les faire se déployer au mieux, tout en aboutissant à un spectacle, en développant un processus de travail qui tend vers un but, celui de la représentation et l’ouverture au public. Le spectacle s’est fait en peu de temps, c’était une donnée de départ, tout comme le fait de jouer en salle Paradis. Nous savions que la pièce se jouerait dans un petit espace, la salle était aux mêmes proportions que les salles de répétition de l’École, ce qui a permis d’inscrire le travail dans une continuité de plateau.
Faire grandir chaque élève, les faire se déployer au mieux, tout en aboutissant à un spectacle.
Les élèves étaient en petit groupe (5 au total), c’était comme travailler avec une bande d’acteur·rices. Je n’ai pas abordé le travail différemment. L’approche était la même qu’à mon habitude mais en plus condensée car le temps de répétitions était plus court ; nous avons fait des improvisations qui ont mené au texte. L’exigence n’était pas moins haute, le rapport au jeu, au plateau, au public était investi de la même façon que lorsque je travaille avec les acteur·rices en dehors du cadre de l’École.
Le cadre de ce projet m’est apparu formidable parce qu’il a permis de placer les élèves dans des conditions professionnelles tout en ne perdant pas le rapport à l’École, c’est-à-dire les notions d’apprentissage, le fait d'être là pour tenter, construire et déconstruire, refaire, ne pas avoir peur de rater quelque chose et de le montrer quand même. Le fait que ce projet soit annoncé comme faisant partie de l’École était très important. Il autorisait tout le monde, sans doute, à faire ce geste.
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DEUXIÈME ANNÉE (2019/2020) — Cette deuxième année permet de poursuivre le travail de fond initié l’année précédente à travers les ateliers et la venue d'artistes, tout en ouvrant le travail des élèves vers le public dans un cadre pédagogique avec le projet « Une saison à l’École ».
Publié le 16/11/2021
DEUXIÈME ANNÉE (2019/2020) — Cette deuxième année permet de poursuivre le travail de fond initié l’année précédente à travers les ateliers et la venue d'artistes, tout en ouvrant le travail des élèves vers le public dans un cadre pédagogique avec le projet « Une saison à l’École ».
→ Création de Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce
Le travail avec les élèves de la promotion 10 s’est situé à mi-chemin entre l’exercice pédagogique et l’expérience professionnelle. Ou plutôt, je dirais que le processus de travail entier a fait coexister en permanence ces 2 dimensions. C’est ce qui a fait la qualité et la densité de ce travail. À la fois faire grandir chaque élève, les faire se déployer au mieux, tout en aboutissant à un spectacle, en développant un processus de travail qui tend vers un but, celui de la représentation et l’ouverture au public. Le spectacle s’est fait en peu de temps, c’était une donnée de départ, tout comme le fait de jouer en salle Paradis. Nous savions que la pièce se jouerait dans un petit espace, la salle était aux mêmes proportions que les salles de répétition de l’École, ce qui a permis d’inscrire le travail dans une continuité de plateau.
Faire grandir chaque élève, les faire se déployer au mieux, tout en aboutissant à un spectacle.
Les élèves étaient en petit groupe (5 au total), c’était comme travailler avec une bande d’acteur·rices. Je n’ai pas abordé le travail différemment. L’approche était la même qu’à mon habitude mais en plus condensée car le temps de répétitions était plus court ; nous avons fait des improvisations qui ont mené au texte. L’exigence n’était pas moins haute, le rapport au jeu, au plateau, au public était investi de la même façon que lorsque je travaille avec les acteur·rices en dehors du cadre de l’École.
Le cadre de ce projet m’est apparu formidable parce qu’il a permis de placer les élèves dans des conditions professionnelles tout en ne perdant pas le rapport à l’École, c’est-à-dire les notions d’apprentissage, le fait d'être là pour tenter, construire et déconstruire, refaire, ne pas avoir peur de rater quelque chose et de le montrer quand même. Le fait que ce projet soit annoncé comme faisant partie de l’École était très important. Il autorisait tout le monde, sans doute, à faire ce geste.
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PROMOTION 10
LES INTERVENANTS
JEAN-LUC LAGARCE / JULIE DUCLOS / ÉCOLE DU TNB
JUSTE LA FIN DU MONDE
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DEUXIÈME ANNÉE
UNE SAISON À L'ÉCOLE AVEC PHIA MÉNARD
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DEUXIÈME ANNÉE
UNE SAISON À L'ÉCOLE AVEC YVES-NOËL GENOD
Metteure en scène
JULIE DUCLOS