Théâtre National de Bretagne
Direction Arthur Nauzyciel
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Publié le 16/11/2021
PREMIÈRE ANNÉE (2018/2019) — La première année est placée sous le signe du secret, de la constitution du collectif de travail, de la recherche et de la rencontre, avec peu de rendez-vous publics afin que les élèves puissent expérimenter et éprouver sans souci du résultat. Cette première année a pour but de créer la rencontre entre les élèves et des artistes aussi divers dans leurs parcours que dans leurs pratiques, d’immerger les élèves dans ces différents processus de création.
Croire en l’Art vivant relève d’un désir qu’une école doit autant nourrir que questionner. S’exposer aux regards, prendre la parole, affirmer une vision c’est devoir pratiquer longtemps et professionnellement avant d’en posséder une maîtrise et aussi d’en vivre. Faire le chemin de l’Art, c’est s’engager dans un choix de vie, d’interrogations, de passions et de doutes.
C’est ce que ces jeunes qui intègrent une école d’art peuvent découvrir dès que les élèves sont immergé·es au plus près des artistes et d’une équipe de théâtre comme le propose l’École du TNB. Ici les élèves sont au quotidien dans l’énergie d’un théâtre qui défend une pluridisciplinarité au service de la culture et d’une émancipation. Cette vision d’échange transpire dans le choix d’une transmission non-professorale entre artistes et étudiant·es. La formation est entre les mains de celles et ceux qui le font, les artistes associé·es et celles et ceux qui en prendront la suite.
Dans ce cursus, la rencontre entre pratiques et questionnements est une des bases importantes. Comme beaucoup d’autres, l’enjeu du « corps sur scène » est central pour ma part ; aussi c’est autour de la notion de performance, de la compréhension des enjeux dramatiques d’un acte et du geste, que j’ai principalement axé ma rencontre avec le groupe.
Il est à espérer que certain·es trouveront le chemin et la confiance pour devenir créateur·rice.
Au cours de ces 3 années d’études, j’ai pu régulièrement observer les changements sur des élèves dont le quotidien est fait de pratiques physiques et intellectuelles intenses. De la posture du corps dans l’interprétation à la compréhension des enjeux de la scène, c’est par le truchement des pratiques des différent·es artistes que l’étudiant·e assimile les liens entre les actes et le chemin de pensée de l’artiste. Combien de fois j’ai pu les entendre parler de la similitude de réflexion de telle ou tel artiste, de méthodes d’échauffement, des mots similaires, de techniques qui se croisent. L’apprentissage est intense, les élèves sortent avec un bagage lourd à décanter mais qui leur donne un accès professionnel décloisonné. Préparation physique, posture, chorégraphie du geste, méthodes de mémorisation, travail des limites physiques, tout un ensemble de savoirs qui les transforment en interprètes prêt·es à être dirigé·es.
Il est à espérer que certain·es trouveront le chemin et la confiance pour devenir créateur·rice, metteur·e en scène, auteur·rice. Enfin, j’espère avoir contribué auprès du groupe à nourrir le désir de transdisciplinarité, de croisement des formes, de radicalité.
– Phia Ménard, metteure en scène et performeuse
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PREMIÈRE ANNÉE (2018/2019) — La première année est placée sous le signe du secret, de la constitution du collectif de travail, de la recherche et de la rencontre, avec peu de rendez-vous publics afin que les élèves puissent expérimenter et éprouver sans souci du résultat. Cette première année a pour but de créer la rencontre entre les élèves et des artistes aussi divers dans leurs parcours que dans leurs pratiques, d’immerger les élèves dans ces différents processus de création.
Publié le 16/11/2021
PREMIÈRE ANNÉE (2018/2019) — La première année est placée sous le signe du secret, de la constitution du collectif de travail, de la recherche et de la rencontre, avec peu de rendez-vous publics afin que les élèves puissent expérimenter et éprouver sans souci du résultat. Cette première année a pour but de créer la rencontre entre les élèves et des artistes aussi divers dans leurs parcours que dans leurs pratiques, d’immerger les élèves dans ces différents processus de création.
Croire en l’Art vivant relève d’un désir qu’une école doit autant nourrir que questionner. S’exposer aux regards, prendre la parole, affirmer une vision c’est devoir pratiquer longtemps et professionnellement avant d’en posséder une maîtrise et aussi d’en vivre. Faire le chemin de l’Art, c’est s’engager dans un choix de vie, d’interrogations, de passions et de doutes.
C’est ce que ces jeunes qui intègrent une école d’art peuvent découvrir dès que les élèves sont immergé·es au plus près des artistes et d’une équipe de théâtre comme le propose l’École du TNB. Ici les élèves sont au quotidien dans l’énergie d’un théâtre qui défend une pluridisciplinarité au service de la culture et d’une émancipation. Cette vision d’échange transpire dans le choix d’une transmission non-professorale entre artistes et étudiant·es. La formation est entre les mains de celles et ceux qui le font, les artistes associé·es et celles et ceux qui en prendront la suite.
Dans ce cursus, la rencontre entre pratiques et questionnements est une des bases importantes. Comme beaucoup d’autres, l’enjeu du « corps sur scène » est central pour ma part ; aussi c’est autour de la notion de performance, de la compréhension des enjeux dramatiques d’un acte et du geste, que j’ai principalement axé ma rencontre avec le groupe.
Il est à espérer que certain·es trouveront le chemin et la confiance pour devenir créateur·rice.
Au cours de ces 3 années d’études, j’ai pu régulièrement observer les changements sur des élèves dont le quotidien est fait de pratiques physiques et intellectuelles intenses. De la posture du corps dans l’interprétation à la compréhension des enjeux de la scène, c’est par le truchement des pratiques des différent·es artistes que l’étudiant·e assimile les liens entre les actes et le chemin de pensée de l’artiste. Combien de fois j’ai pu les entendre parler de la similitude de réflexion de telle ou tel artiste, de méthodes d’échauffement, des mots similaires, de techniques qui se croisent. L’apprentissage est intense, les élèves sortent avec un bagage lourd à décanter mais qui leur donne un accès professionnel décloisonné. Préparation physique, posture, chorégraphie du geste, méthodes de mémorisation, travail des limites physiques, tout un ensemble de savoirs qui les transforment en interprètes prêt·es à être dirigé·es.
Il est à espérer que certain·es trouveront le chemin et la confiance pour devenir créateur·rice, metteur·e en scène, auteur·rice. Enfin, j’espère avoir contribué auprès du groupe à nourrir le désir de transdisciplinarité, de croisement des formes, de radicalité.
– Phia Ménard, metteure en scène et performeuse
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LES INTERVENANTS
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DEUXIÈME ANNÉE
UNE SAISON À L'ÉCOLE AVEC PHIA MÉNARD
Performeuse
PHIA MÉNARD