Théâtre National de Bretagne
Direction Arthur Nauzyciel

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CONCOURS DE L'ÉCOLE DU TNB 2021

PRÉSENTATION DU JURY DU PREMIER TOUR

Publié le 19/04/2021

Aux côtés d’Arthur Nauzyciel, directeur du TNB et de l’École, et de Laurent Poitrenaux, responsable pédagogique associé, 12 artistes en activité composent le jury du premier tour du concours. Metteur·e en scène, comédien·ne, chorégraphe, réalisateur·ice, autrice… mais également scénariste, journaliste, philosophe, plasticienne : chacun·e dans sa singularité apporte un regard sensible et riche sur les dossiers de candidature.

 

Pour cette première étape d’analyse des dossiers, les 12 membres du jury sont réparti·es en 4 équipes de 3 personnes. Chaque équipe a la charge d’environ 300 dossiers, que chaque juré·e traverse de manière autonome, avant de mettre ses retours en commun avec les deux autres juré·es de son équipe afin de croiser les points de vue. Près de la moitié des membres de ce jury avaient déjà participé à cette étape d’immersion dans les dossiers lors du précédent concours en 2018, ce format d’épreuve étant alors inédit. Environ 150 candidat·es pourront être retenu·es pour les auditions du second tour, qui auront lieu fin mai et début juin.  

 

Nous vous proposons de découvrir ici les 12 membres du jury de ce premier tour : Emmanuelle Lafon, Nathalie Hertzberg, Valérie Mréjen, Latifa Laâbissi, Julie Duclos, Mounir Margoum, Gilles Blanchard, Océane Caïraty, Tania de Montaigne, Madeleine Louarn, Xavier Gallais et Bruno Geslin. 

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Emmanuelle Lafon est actrice et metteure en scène. Elle est co-fondatrice du collectif F71, et prend part à l’activité de l’Encyclopédie de la parole. Au théâtre, elle joue notamment auprès d’Émilie Rousset, Vincent Thomasset, Joris Lacoste, Julia Vidit, Bruno Bayen, Célie Pauthe, Madeleine Louarn, Aurélia Guillet, Bernard Sobel, Klaus Michael Gruber… Elle joue dans des installations vidéo de Jean-Charles Massera, Mercedes Azpilicueta, et avec Patricia Mazuy, Bénédicte Brunet au cinéma. Au printemps 2020, elle propose à la promotion 10 des exercices inédits et à distance autour de l’oralité et de la restitution d’enregistrements sonores, et poursuit ce travail à l’issue du confinement en fin de deuxième année. Puis, en janvier 2021, elle prend part à leur côté à l’atelier radiophonique « Le théâtre comme scène pour l’oreille ».  Photo © Kandida Muhuri

 

 

 

Normalienne et agrégée de philosophie, Nathalie Hertzberg se forme au montage à la FEMIS. Parallèlement, elle travaille comme stagiaire puis assistante à la mise en scène à la Comédie-Française. Son premier scénario tourné est une série, Scalp, en 2008 pour Canal+, écrite avec le réalisateur Xavier Durringer. Elle travaille ensuite régulièrement comme scénariste, aussi bien pour des séries (Les Petits meurtres d’Agatha Christie ou Malaterra) toutes 2 pour France TV, que pour des unitaires (Adieu de Gaulle pour Canal+ ou Rituels meurtriers pour France 2), ou pour des longs-métrages (Trois Mondes de Catherine Corsini, Arrêtez-moi là de Gilles Bannier ou plus récemment Pachamama de Juan Antin), nommé aux Césars 2019 pour le meilleur film d'animation. En 2019 et 2020, elle dirige un cycle d’interventions théoriques autour du cinéma et de la philosophie politique auprès de la promotion 10 de l’École du TNB. Photo © DR

 

 

Valérie Mréjen est plasticienne, écrivaine, metteure en scène et vidéaste. Depuis une vingtaine d’années, elle participe à de nombreux festivals et expositions, en France et à l’étranger (Palais de Tokyo, Centre Georges Pompidou, Jeu de Paume, Tate Modern, Brooklyn Museum…). Elle a publié plusieurs récits (Mon grand-père, L’Agrume, Eau sauvage aux éditions Allia ; Forêt noire, Troisième personne aux éditions P.O.L.) et a réalisé de nombreux courts-métrages, des documentaires et un long-métrage de fiction, En ville (2011). Elle est artiste associée au TNB depuis janvier 2017. Pour Arthur Nauzyciel, elle a coadapté le roman L’Empire des lumières de Kim Young-ha ainsi que La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils. En 2019, elle coréalise le spectacle jeune public Le Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns avec Albin de la Simone. En novembre 2020, elle aurait dû présenter au TNB une recréation de Trois hommes vertes, qui sera proposée la saison prochaine. En 2018, elle participe déjà au recrutement de la promotion 10 de l’École du TNB, qu’elle retrouve en workshop en fin de première année de formation. Photo © Louise Quignon

 

 

Latifa Laâbissi est chorégraphe et performeuse, mêlant les genres, redéfinissant les formats, les créations de Latifa Laâbissi font entrer sur scène un hors-champ multiple où se découpent des figures et des voix. La mise en jeu de la voix et du visage comme véhicule d’états minoritaires devient indissociable de l’acte dansé dans Self Portrait Camouflage (2008) et Loredreamsong (2010). Poursuivant sa réflexion autour de l’archive, elle crée Écran somnambule et La Part du rite (2012) autour de la danse allemande des années 1920. En 2018, elle crée la performance Consul et Meshie avec Antonia Baehr. En 2019, sa dernière création White Dog fait le tour des festivals d'été et d'automne français et internationaux. Cette année, elle créée Ghost Party, une performance et un film avec la vidéaste néerlandaise Manon de Boer, visibles au Frac Bretagne en 2022, et la veillée La Nuit tombe quand elle veut, avec le chorégraphe brésilien Marcelo Evelin au Festival TNB. Depuis 2011, Latifa Laâbissi assure la direction artistique d’Extension Sauvage, programme artistique et pédagogique en milieu rural. En 2018, elle participe déjà au recrutement de la promotion 10 de l’École du TNB, qu’elle retrouve en workshop lors du temps fort Écoles en immersion au Festival TNB 2019. Photo © Debora Ramos

 

 

Metteuse en scène et comédienne, Julie Duclos se forme au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris. En 2011, elle fonde la compagnie L’In-Quarto et crée Fragments d’un discours amoureux, d’après Barthes et Masculin/Féminin. Improvisations, entretiens, autofictions, montages : une façon de travailler s’est inventée, qu’elle poursuit avec Nos Serments présenté au TNB en 2017. En 2017, elle monte MayDay de Dorothée Zumstein et crée en 2019 au Festival d’Avignon Pelléas et Mélisande de Maurice Maeterlinck, accueilli au TNB en 2020. Artiste associée au TNB, elle participe déjà en 2018 au recrutement de la promotion 10 de l’École, qu’elle retrouve pour leur tout premier stage en début de formation, puis pour Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce monté dans le cadre du projet Une saison à l’École en deuxième année. Photo © Louise Quignon

 

 

Mounir Margoum est acteur et réalisateur. Au théâtre, il a notamment travaillé sous la direction d'Arthur Nauzyciel (La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils, 2018), Frank Castorf, Nicolas Stemann, Jean Louis Martinelli, Célie Pauthe, Laurent Fréchuret, Mathieu Bauer... À l’écran, on le voit dans de grandes productions anglo-saxonnes, comme Détention secrète de Gavin Hood (Oscar du meilleur film étranger 2006) ou House of Saddam de Alex Holmes. En France, il tourne entre autres dans Divines de Houda Benyamina (Caméra d’or au Festival de Cannes 2016), Par accident de Camille Fontaine ou encore Timgad de Fabrice Benchaouche. Il a réalisé 2 fictions courtes, Hollywood Inch’Allah (2008) et R. et Juliette (2009). En 2018, il est membre du jury pour le concours de l'École du TNB. Photo © Claire Pathé

 

 

Gilles Blanchard est acteur, metteur en scène et cinéaste. Il est formé par Antoine Vitez au Théâtre National de Chaillot à Paris. À la fin des années 90, après avoir joué dans Le Malade imaginaire ou Le silence de Molière, mis en scène par Arthur Nauzyciel (1999), il réalise plusieurs documentaires pour la télévision. En 2007, il sort au cinéma son premier long-métrage Tête d’Or d’après l’œuvre de Paul Claudel, filmé au centre pénitentiaire de Ploemeur avec 26 détenus et Béatrice Dalle. Son dernier film D’une folie l’autre a été présenté en avant-première au Cinéma du TNB en janvier 2020. En 2018, il participe déjà au recrutement de la promotion 10 de l’École du TNB, qu’il retrouve régulièrement en intervenant pour les classes d’interprétations hebdomadaires, ainsi que pour le projet Une saison à l’École en deuxième année, pour lequel il met en scène Le Père humilié de Paul Claudel. Photo © Fejria Deliba

 

 

Océane Caïraty est actrice. Née à La Réunion, elle arrive à Lyon à l’âge de 15 ans, recrutée par L’Olympique Lyonnais pour entamer une filière sport-études Football. Peu à peu, elle s’oriente vers le théâtre. En 2017, elle intègre l’école supérieure d’art dramatique du Théâtre National de Strasbourg et joue dans Soudain l’été dernier, mis en scène par Stéphane Braunschweig. Pour Arthur Nauzyciel, elle joue dans La Dame aux camélias créé au TNB en 2018 et actuellement en tournée nationale. Photo © Eve Duffaut

 

 

Tania de Montaigne est journaliste, écrivaine et chanteuse. Elle débute sa carrière à la télévision en 1995 où elle assure des chroniques dans diverses émissions comme Nulle Part Ailleurs. À la radio, elle coprésente en 2011-2012 le magazine culturel Ouvert la nuit sur France Inter. Elle a publié en 2009 Les caractères sexuels secondaires, pour lequel elle a reçu le prix du meilleur roman des Arts afro-caribéens, puis en 2015, Noire, la vie méconnue de Claudette Colvin, pour lequel elle a reçu le prix Simone Veil. Sa dernière publication L’Assignation, les Noirs n’existent pas, a reçu le Prix de la laïcité 2018. En 2019, elle fait ses premiers pas sur scène au TNB sous la direction de Stéphane Foenkinos dans une adaptation de son texte Noire, la vie méconnue de Claudette Colvin. Elle donne régulièrement des concerts depuis 2006. En 2018, elle participe au recrutement de la promotion 10 de l’École du TNB. Photo © Jean-François Paga

 

 

À l’âge de 22 ans, Madeleine Louarn devient éducatrice spécialisée dans un centre d’aide par le travail (CAT) et signe peu après, son entrée dans le monde du théâtre par la pratique de la mise en scène avec des acteur·ices handicapé·es mentaux. En 1984, elle crée Catalyse, une compagnie de théâtre amateur qui devient bientôt permanente et professionnelle, au sein du CAT de Morlaix. Presque 30 ans après sa création, Catalyse a monté des pièces de William Shakespeare, Samuel Beckett, Lewis Caroll, Daniil Harms, Ribemont Dessaignes, Armand Robin, Luzel, Aristophane… Alice ou le monde des merveilles (2007) signait la première co-mise en scène de Madeleine Louarn et Jean-François Auguste avec les acteurs de Catalyse. Suivront : L’empereur de Chine (2012), Les Oiseaux (2014), Ludwig, un roi sur la Lune (2016), Le Grand théâtre d'Oklahama (2018) et Gulliver – le dernier voyage, créé cet été au Festival d'Avignon. En 2018, Madeleine Louarn participe déjà au processus de recrutement de la promotion 10 de l’École du TNB. De 2018 à 2021, un véritable compagnonnage réunit l’Atelier Catalyse et la promotion 10, collaboration menant à la création d’Opérette de Witold Gombrowicz en octobre 2020. Photo © Julien Prebel

 

 

Xavier Gallais est un comédien et metteur en scène. Au théâtre, il joue plus d’une trentaine d’auteurs de Eschyle à Jean Genet et interprète les plus grands rôles classiques comme Cyrano de Bergerac, Roméo, Roberto Zucco avec lequel il obtient le Molière de la révélation masculine, Ruy Blas, Tartuffe. À l’opéra, il joue notamment avec l’Orchestre Philharmonique National de Barcelone aux côtés de Marion Cotillard dans Jeanne d’Arc au Bûcher de Paul Claudel. Sous la direction d’Arthur Nauzyciel, il joue dans Ordet (La Parole) de Kaj Munk créé au Festival d’Avignon 2008, Faim de Knut Hamsun (2011), La Mouette de Anton Tchekhov, créé à la Cour d'honneur du Palais des papes en 2012 et dans Splendid’s de Jean Genet, créé en 2015 et présenté lors du Festival TNB 2018, et Splendid's – création sur zoom créé au Festival TNB 2020. Au cinéma, il tourne notamment dans Deux jours à tuer et Bienvenue parmi nous de Jean Becker, Musée haut, musée bas de J-M. Ribes ou Pitchipoï de Charles Najman. Depuis 2013, Xavier Gallais enseigne au CNSAD et a créé son propre laboratoire de formation La Salle Blanche en octobre 2019. Photo © DR

 
 

Fasciné par les figures fortes, incandescentes, vertigineuses, du poète Joë Bousquet à Pierre Molinier, des écrivains J.G. Ballard, Georges Perec à Unika Zurn, du réalisateur Rainer Werner Fassbinder à Derek Jarman, Bruno Geslin donne à voir et à entendre ces personnalités exigeantes. Entre cinéma et théâtre, ses créations s’inspirent de romans, d’enquêtes, d’interviews, de films, menant une réflexion autour des thèmes de l’intimité, du corps, du désir, de la sexualité, de la singularité et de l’identité. Il crée en 2003 au TNB durant le festival Mettre en scène Mes jambes si vous saviez quelle fumée... spectacle inspiré de la vie tumultueuse et de l’œuvre photographique de Pierre Molinier. Il fonde en 2006 la compagnie La Grande Mêlée. Il initie en 2012 dans des maisons d’arrêt, des prisons centrales, des hôpitaux psychiatriques, des C.H.U, un travail autour de l’œuvre de Georges Perec : 200 chambres et Un homme qui dort. Il commence les répétitions de Le feu, la fumée, le soufre d’après Edouard II de Marlowe (créé en 2021 au Théâtre de la Cité à Toulouse) dans un village d’artistes à Boissezon (Tarn) et installe la compagnie dans l’ancienne manufacture textile Maraval afin d’y créer un lieu de résidence. © Stéphane Barbier

Le Magazine du TNB

Aux côtés d’Arthur Nauzyciel, directeur du TNB et de l’École, et de Laurent Poitrenaux, responsable pédagogique associé, 12 artistes en activité composent le jury du premier tour du concours. Metteur·e en scène, comédien·ne, chorégraphe, réalisateur·ice, autrice… mais également scénariste, journaliste, philosophe, plasticienne : chacun·e dans sa singularité apporte un regard sensible et riche sur les dossiers de candidature.

 

CONCOURS DE L'ÉCOLE DU TNB 2021

PRÉSENTATION DU JURY DU PREMIER TOUR

Publié le 19/04/2021

Aux côtés d’Arthur Nauzyciel, directeur du TNB et de l’École, et de Laurent Poitrenaux, responsable pédagogique associé, 12 artistes en activité composent le jury du premier tour du concours. Metteur·e en scène, comédien·ne, chorégraphe, réalisateur·ice, autrice… mais également scénariste, journaliste, philosophe, plasticienne : chacun·e dans sa singularité apporte un regard sensible et riche sur les dossiers de candidature.

 

Pour cette première étape d’analyse des dossiers, les 12 membres du jury sont réparti·es en 4 équipes de 3 personnes. Chaque équipe a la charge d’environ 300 dossiers, que chaque juré·e traverse de manière autonome, avant de mettre ses retours en commun avec les deux autres juré·es de son équipe afin de croiser les points de vue. Près de la moitié des membres de ce jury avaient déjà participé à cette étape d’immersion dans les dossiers lors du précédent concours en 2018, ce format d’épreuve étant alors inédit. Environ 150 candidat·es pourront être retenu·es pour les auditions du second tour, qui auront lieu fin mai et début juin.  

 

Nous vous proposons de découvrir ici les 12 membres du jury de ce premier tour : Emmanuelle Lafon, Nathalie Hertzberg, Valérie Mréjen, Latifa Laâbissi, Julie Duclos, Mounir Margoum, Gilles Blanchard, Océane Caïraty, Tania de Montaigne, Madeleine Louarn, Xavier Gallais et Bruno Geslin. 

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Emmanuelle Lafon est actrice et metteure en scène. Elle est co-fondatrice du collectif F71, et prend part à l’activité de l’Encyclopédie de la parole. Au théâtre, elle joue notamment auprès d’Émilie Rousset, Vincent Thomasset, Joris Lacoste, Julia Vidit, Bruno Bayen, Célie Pauthe, Madeleine Louarn, Aurélia Guillet, Bernard Sobel, Klaus Michael Gruber… Elle joue dans des installations vidéo de Jean-Charles Massera, Mercedes Azpilicueta, et avec Patricia Mazuy, Bénédicte Brunet au cinéma. Au printemps 2020, elle propose à la promotion 10 des exercices inédits et à distance autour de l’oralité et de la restitution d’enregistrements sonores, et poursuit ce travail à l’issue du confinement en fin de deuxième année. Puis, en janvier 2021, elle prend part à leur côté à l’atelier radiophonique « Le théâtre comme scène pour l’oreille ».  Photo © Kandida Muhuri

 

 

 

Normalienne et agrégée de philosophie, Nathalie Hertzberg se forme au montage à la FEMIS. Parallèlement, elle travaille comme stagiaire puis assistante à la mise en scène à la Comédie-Française. Son premier scénario tourné est une série, Scalp, en 2008 pour Canal+, écrite avec le réalisateur Xavier Durringer. Elle travaille ensuite régulièrement comme scénariste, aussi bien pour des séries (Les Petits meurtres d’Agatha Christie ou Malaterra) toutes 2 pour France TV, que pour des unitaires (Adieu de Gaulle pour Canal+ ou Rituels meurtriers pour France 2), ou pour des longs-métrages (Trois Mondes de Catherine Corsini, Arrêtez-moi là de Gilles Bannier ou plus récemment Pachamama de Juan Antin), nommé aux Césars 2019 pour le meilleur film d'animation. En 2019 et 2020, elle dirige un cycle d’interventions théoriques autour du cinéma et de la philosophie politique auprès de la promotion 10 de l’École du TNB. Photo © DR

 

 

Valérie Mréjen est plasticienne, écrivaine, metteure en scène et vidéaste. Depuis une vingtaine d’années, elle participe à de nombreux festivals et expositions, en France et à l’étranger (Palais de Tokyo, Centre Georges Pompidou, Jeu de Paume, Tate Modern, Brooklyn Museum…). Elle a publié plusieurs récits (Mon grand-père, L’Agrume, Eau sauvage aux éditions Allia ; Forêt noire, Troisième personne aux éditions P.O.L.) et a réalisé de nombreux courts-métrages, des documentaires et un long-métrage de fiction, En ville (2011). Elle est artiste associée au TNB depuis janvier 2017. Pour Arthur Nauzyciel, elle a coadapté le roman L’Empire des lumières de Kim Young-ha ainsi que La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils. En 2019, elle coréalise le spectacle jeune public Le Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns avec Albin de la Simone. En novembre 2020, elle aurait dû présenter au TNB une recréation de Trois hommes vertes, qui sera proposée la saison prochaine. En 2018, elle participe déjà au recrutement de la promotion 10 de l’École du TNB, qu’elle retrouve en workshop en fin de première année de formation. Photo © Louise Quignon

 

 

Latifa Laâbissi est chorégraphe et performeuse, mêlant les genres, redéfinissant les formats, les créations de Latifa Laâbissi font entrer sur scène un hors-champ multiple où se découpent des figures et des voix. La mise en jeu de la voix et du visage comme véhicule d’états minoritaires devient indissociable de l’acte dansé dans Self Portrait Camouflage (2008) et Loredreamsong (2010). Poursuivant sa réflexion autour de l’archive, elle crée Écran somnambule et La Part du rite (2012) autour de la danse allemande des années 1920. En 2018, elle crée la performance Consul et Meshie avec Antonia Baehr. En 2019, sa dernière création White Dog fait le tour des festivals d'été et d'automne français et internationaux. Cette année, elle créée Ghost Party, une performance et un film avec la vidéaste néerlandaise Manon de Boer, visibles au Frac Bretagne en 2022, et la veillée La Nuit tombe quand elle veut, avec le chorégraphe brésilien Marcelo Evelin au Festival TNB. Depuis 2011, Latifa Laâbissi assure la direction artistique d’Extension Sauvage, programme artistique et pédagogique en milieu rural. En 2018, elle participe déjà au recrutement de la promotion 10 de l’École du TNB, qu’elle retrouve en workshop lors du temps fort Écoles en immersion au Festival TNB 2019. Photo © Debora Ramos

 

 

Metteuse en scène et comédienne, Julie Duclos se forme au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris. En 2011, elle fonde la compagnie L’In-Quarto et crée Fragments d’un discours amoureux, d’après Barthes et Masculin/Féminin. Improvisations, entretiens, autofictions, montages : une façon de travailler s’est inventée, qu’elle poursuit avec Nos Serments présenté au TNB en 2017. En 2017, elle monte MayDay de Dorothée Zumstein et crée en 2019 au Festival d’Avignon Pelléas et Mélisande de Maurice Maeterlinck, accueilli au TNB en 2020. Artiste associée au TNB, elle participe déjà en 2018 au recrutement de la promotion 10 de l’École, qu’elle retrouve pour leur tout premier stage en début de formation, puis pour Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce monté dans le cadre du projet Une saison à l’École en deuxième année. Photo © Louise Quignon

 

 

Mounir Margoum est acteur et réalisateur. Au théâtre, il a notamment travaillé sous la direction d'Arthur Nauzyciel (La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils, 2018), Frank Castorf, Nicolas Stemann, Jean Louis Martinelli, Célie Pauthe, Laurent Fréchuret, Mathieu Bauer... À l’écran, on le voit dans de grandes productions anglo-saxonnes, comme Détention secrète de Gavin Hood (Oscar du meilleur film étranger 2006) ou House of Saddam de Alex Holmes. En France, il tourne entre autres dans Divines de Houda Benyamina (Caméra d’or au Festival de Cannes 2016), Par accident de Camille Fontaine ou encore Timgad de Fabrice Benchaouche. Il a réalisé 2 fictions courtes, Hollywood Inch’Allah (2008) et R. et Juliette (2009). En 2018, il est membre du jury pour le concours de l'École du TNB. Photo © Claire Pathé

 

 

Gilles Blanchard est acteur, metteur en scène et cinéaste. Il est formé par Antoine Vitez au Théâtre National de Chaillot à Paris. À la fin des années 90, après avoir joué dans Le Malade imaginaire ou Le silence de Molière, mis en scène par Arthur Nauzyciel (1999), il réalise plusieurs documentaires pour la télévision. En 2007, il sort au cinéma son premier long-métrage Tête d’Or d’après l’œuvre de Paul Claudel, filmé au centre pénitentiaire de Ploemeur avec 26 détenus et Béatrice Dalle. Son dernier film D’une folie l’autre a été présenté en avant-première au Cinéma du TNB en janvier 2020. En 2018, il participe déjà au recrutement de la promotion 10 de l’École du TNB, qu’il retrouve régulièrement en intervenant pour les classes d’interprétations hebdomadaires, ainsi que pour le projet Une saison à l’École en deuxième année, pour lequel il met en scène Le Père humilié de Paul Claudel. Photo © Fejria Deliba

 

 

Océane Caïraty est actrice. Née à La Réunion, elle arrive à Lyon à l’âge de 15 ans, recrutée par L’Olympique Lyonnais pour entamer une filière sport-études Football. Peu à peu, elle s’oriente vers le théâtre. En 2017, elle intègre l’école supérieure d’art dramatique du Théâtre National de Strasbourg et joue dans Soudain l’été dernier, mis en scène par Stéphane Braunschweig. Pour Arthur Nauzyciel, elle joue dans La Dame aux camélias créé au TNB en 2018 et actuellement en tournée nationale. Photo © Eve Duffaut

 

 

Tania de Montaigne est journaliste, écrivaine et chanteuse. Elle débute sa carrière à la télévision en 1995 où elle assure des chroniques dans diverses émissions comme Nulle Part Ailleurs. À la radio, elle coprésente en 2011-2012 le magazine culturel Ouvert la nuit sur France Inter. Elle a publié en 2009 Les caractères sexuels secondaires, pour lequel elle a reçu le prix du meilleur roman des Arts afro-caribéens, puis en 2015, Noire, la vie méconnue de Claudette Colvin, pour lequel elle a reçu le prix Simone Veil. Sa dernière publication L’Assignation, les Noirs n’existent pas, a reçu le Prix de la laïcité 2018. En 2019, elle fait ses premiers pas sur scène au TNB sous la direction de Stéphane Foenkinos dans une adaptation de son texte Noire, la vie méconnue de Claudette Colvin. Elle donne régulièrement des concerts depuis 2006. En 2018, elle participe au recrutement de la promotion 10 de l’École du TNB. Photo © Jean-François Paga

 

 

À l’âge de 22 ans, Madeleine Louarn devient éducatrice spécialisée dans un centre d’aide par le travail (CAT) et signe peu après, son entrée dans le monde du théâtre par la pratique de la mise en scène avec des acteur·ices handicapé·es mentaux. En 1984, elle crée Catalyse, une compagnie de théâtre amateur qui devient bientôt permanente et professionnelle, au sein du CAT de Morlaix. Presque 30 ans après sa création, Catalyse a monté des pièces de William Shakespeare, Samuel Beckett, Lewis Caroll, Daniil Harms, Ribemont Dessaignes, Armand Robin, Luzel, Aristophane… Alice ou le monde des merveilles (2007) signait la première co-mise en scène de Madeleine Louarn et Jean-François Auguste avec les acteurs de Catalyse. Suivront : L’empereur de Chine (2012), Les Oiseaux (2014), Ludwig, un roi sur la Lune (2016), Le Grand théâtre d'Oklahama (2018) et Gulliver – le dernier voyage, créé cet été au Festival d'Avignon. En 2018, Madeleine Louarn participe déjà au processus de recrutement de la promotion 10 de l’École du TNB. De 2018 à 2021, un véritable compagnonnage réunit l’Atelier Catalyse et la promotion 10, collaboration menant à la création d’Opérette de Witold Gombrowicz en octobre 2020. Photo © Julien Prebel

 

 

Xavier Gallais est un comédien et metteur en scène. Au théâtre, il joue plus d’une trentaine d’auteurs de Eschyle à Jean Genet et interprète les plus grands rôles classiques comme Cyrano de Bergerac, Roméo, Roberto Zucco avec lequel il obtient le Molière de la révélation masculine, Ruy Blas, Tartuffe. À l’opéra, il joue notamment avec l’Orchestre Philharmonique National de Barcelone aux côtés de Marion Cotillard dans Jeanne d’Arc au Bûcher de Paul Claudel. Sous la direction d’Arthur Nauzyciel, il joue dans Ordet (La Parole) de Kaj Munk créé au Festival d’Avignon 2008, Faim de Knut Hamsun (2011), La Mouette de Anton Tchekhov, créé à la Cour d'honneur du Palais des papes en 2012 et dans Splendid’s de Jean Genet, créé en 2015 et présenté lors du Festival TNB 2018, et Splendid's – création sur zoom créé au Festival TNB 2020. Au cinéma, il tourne notamment dans Deux jours à tuer et Bienvenue parmi nous de Jean Becker, Musée haut, musée bas de J-M. Ribes ou Pitchipoï de Charles Najman. Depuis 2013, Xavier Gallais enseigne au CNSAD et a créé son propre laboratoire de formation La Salle Blanche en octobre 2019. Photo © DR

 
 

Fasciné par les figures fortes, incandescentes, vertigineuses, du poète Joë Bousquet à Pierre Molinier, des écrivains J.G. Ballard, Georges Perec à Unika Zurn, du réalisateur Rainer Werner Fassbinder à Derek Jarman, Bruno Geslin donne à voir et à entendre ces personnalités exigeantes. Entre cinéma et théâtre, ses créations s’inspirent de romans, d’enquêtes, d’interviews, de films, menant une réflexion autour des thèmes de l’intimité, du corps, du désir, de la sexualité, de la singularité et de l’identité. Il crée en 2003 au TNB durant le festival Mettre en scène Mes jambes si vous saviez quelle fumée... spectacle inspiré de la vie tumultueuse et de l’œuvre photographique de Pierre Molinier. Il fonde en 2006 la compagnie La Grande Mêlée. Il initie en 2012 dans des maisons d’arrêt, des prisons centrales, des hôpitaux psychiatriques, des C.H.U, un travail autour de l’œuvre de Georges Perec : 200 chambres et Un homme qui dort. Il commence les répétitions de Le feu, la fumée, le soufre d’après Edouard II de Marlowe (créé en 2021 au Théâtre de la Cité à Toulouse) dans un village d’artistes à Boissezon (Tarn) et installe la compagnie dans l’ancienne manufacture textile Maraval afin d’y créer un lieu de résidence. © Stéphane Barbier

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