Théâtre National de Bretagne
Direction Arthur Nauzyciel
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Publié le 31/10/2023
Gurshad Shaheman offre un saisissant portrait croisé d’Iraniennes qui ont tout connu des tourments de l’après-révolution islamique.
Ce sont des femmes fortes et aguerries par la vie. Il y a la mère du dramaturge, installée à Lille en 1990, sa tante, qui vit à Francfort depuis vingt ans, et leur troisième sœur, résidant toujours à Téhéran. La violence faite aux femmes se dévoile ici à travers le prisme de l’histoire de l’Iran depuis les années 1970. Violences physiques, politiques, conjugales, idéologiques, sociales ou religieuses drainent des parcours de vie tumultueux, courageux, inébranlables dans leur détermination à ne pas se laisser dompter par leur destin mais d’en tenir la bride. “Les trois femmes sont nées au début des années 1960, à Mianeh, une petite ville des montagnes de l’Azerbaïdjan iranien. Elles ont fait des études, traversé une révolution, vécu huit ans de guerre et connu l’exil pour deux d’entre elles.” Gurshad Shaheman partage le plateau avec elles, accompagnant leur “pure” présence physique, tandis que leurs récits sont pris en charge par des actrices. Un partage renforcé par la scénographie invitant le public à s’asseoir au milieu des interprètes sur de larges banquettes recouvertes de tapis, à l’image des restaurants de plein air de Téhéran installés sur des rivières.
— Les Inrocks, Fabienne Arvers
Photo © D.R.
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Gurshad Shaheman offre un saisissant portrait croisé d’Iraniennes qui ont tout connu des tourments de l’après-révolution islamique.
Publié le 31/10/2023
Gurshad Shaheman offre un saisissant portrait croisé d’Iraniennes qui ont tout connu des tourments de l’après-révolution islamique.
Ce sont des femmes fortes et aguerries par la vie. Il y a la mère du dramaturge, installée à Lille en 1990, sa tante, qui vit à Francfort depuis vingt ans, et leur troisième sœur, résidant toujours à Téhéran. La violence faite aux femmes se dévoile ici à travers le prisme de l’histoire de l’Iran depuis les années 1970. Violences physiques, politiques, conjugales, idéologiques, sociales ou religieuses drainent des parcours de vie tumultueux, courageux, inébranlables dans leur détermination à ne pas se laisser dompter par leur destin mais d’en tenir la bride. “Les trois femmes sont nées au début des années 1960, à Mianeh, une petite ville des montagnes de l’Azerbaïdjan iranien. Elles ont fait des études, traversé une révolution, vécu huit ans de guerre et connu l’exil pour deux d’entre elles.” Gurshad Shaheman partage le plateau avec elles, accompagnant leur “pure” présence physique, tandis que leurs récits sont pris en charge par des actrices. Un partage renforcé par la scénographie invitant le public à s’asseoir au milieu des interprètes sur de larges banquettes recouvertes de tapis, à l’image des restaurants de plein air de Téhéran installés sur des rivières.
— Les Inrocks, Fabienne Arvers
Photo © D.R.
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