Théâtre National de Bretagne
Direction Arthur Nauzyciel

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CONCOURS 2024

PRÉSENTATION DU JURY DU DEUXIÈME TOUR

Publié le 18/04/2024

Aux côtés d’Arthur Nauzyciel, directeur du TNB et de l’École, et de Laurent Poitrenaux, responsable pédagogique associé, 18 artistes en activité composent le jury du 2e tour du concours. Chacun·e dans sa singularité apporte un regard sensible et riche dans le processus d’auditions.

150 candidat·es sélectionné·es sur dossier se sont présenté·es aux auditions devant le jury, composé de 18 artistes : les 12 du 1er tour, auxquel·les se sont ajouté·es : Audrey Bonnet, Marie-Noëlle Genod, Ludovic Lagarde, Micha Lescot, Pierre Maillet et Bernardo Montet.

 

Audrey Bonnet a été élève au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris et pensionnaire de la Comédie-Française (2003 à 2006). Au théâtre, elle travaille avec des metteurs en scène d’horizons très différents comme Bob Wilson, Luc Bondy, Jean-Christophe Saïs, Roland Auzet, D’de Kabal, Oriza Hirata. À l’opéra se crée un lien fort avec Romeo Castellucci, avec qui elle joue Jeanne au bûcher (2017) du compositeur Arthur Honegger, opéra pour lequel elle est nominée aux Golden masks à Moscou. Au cinéma, on l’a vue dans Personal Shopper d’Olivier Assayas, The End de Guillaume Nicloux, Jeune femme de Léonor Serraille, Un peuple et son roi de Pierre Schoeller et Conann de Bertrand Mandico. Elle est artiste associée au Théâtre National de Strasbourg. Pour Pascal Rambert, elle joue dans Le début de l’A, Répétition (2014), Actrice (2017), Clôture de l’amour (2011, Prix de la meilleure comédienne au palmarès du théâtre en 2013), Sœurs (2018). Photo © Romain Kronenberg

 

Marie-Noëlle Genod, interprète d’abord chez Claude Régy puis chez François Tanguy, commence à fabriquer des spectacles en 2003 suite à l’invitation de Loïc Touzé pour le festival Let’s Dance, au Lieu Unique, à Nantes. Un premier opus intitulé En attendant Genod s’appuie sur le modèle des stand-up anglo-saxons. Les commandes – nécessaires (sinon elle ne fait rien) (toujours des « cartes blanches ») – s’enchaîneront ensuite – spectacles surgis presque comme par « génération spontanée » et laissés, offerts dans cet « état de l’apparition » cher à Marguerite Duras – près de 150 à ce jour (plus des performances innombrables). Ils sont présentés le plus souvent dans des festivals ou des lieux de danse (ou de « formes hybrides »). Ses pièces de groupe fabriquées selon la méthode du « kairos » : un lieu, une date, un contexte et ensuite on voit ce qu’on met dedans – libèrent un théâtre dont on aurait enlevé le drame, l’action, dont il ne resterait que la poésie, le fantôme, la trace. Il n’y a pas d’autre message – ou méthode – que celui de défaire la représentation afin d'en laisser flotter comme le parfum, l'essence, comme un ectoplasme s’échappe d’un médium. Marie-Noëlle a travaillé avec de nombreux interprètes qu’on retrouve maintenant sur les plus grandes scènes et, dans ce sens, on peut dire que son travail a marqué une génération. Elle a monté J'ai menti d'après Tchekhov avec la promotion 10 de l'École du TNB. Photo © Jérôme Bonnet

 

Ludovic Lagarde est metteur en scène. Depuis 1993, il adapte et met en scène plusieurs romans et textes de théâtre de l’auteur Olivier Cadiot : Sœurs et frères (1993), Le Colonel des Zouaves (1997, présenté en 2020 au TNB), Retour définitif et durable de l’être aimé (2002), Fairy Queen (2004), Un nid pour quoi faire et Un mage en été au Festival d’Avignon 2010, et Médecine générale (2023, présenté en mars 2024 au TNB). En 2012, il présente à la Comédie de Reims l’intégrale du théâtre de Georg Büchner. En mars 2013, il met en scène au Grand Théâtre du Luxembourg et à l’Opéra-Comique Le Secret de Suzanne de Wolf Ferrari et La Voix humaine de Francis Poulenc. Il crée Lear is in Town d’après Le Roi Lear de Shakespeare pour la 67e édition du Festival d’Avignon. À l’automne 2014, il réalise L’Avare de Molière à la Comédie de Reims, puis La Baraque d’Aiat Fayez en 2015, dans le cadre du festival Reims Scènes d’Europe. En 2016, il met en scène Providence d’Olivier Cadiot et Marta de Wolfgang Mitterer, et en 2017 Le Nozze di Figaro de Mozart à l’Opéra National du Rhin. De janvier 2009 à décembre 2018, Ludovic Lagarde dirige la Comédie de Reims. Au TNB, il crée La Collection (2019) d’Harold Pinter, Sur la voie royale (2020) d'Elfriede Jelinek et Quai ouest (2021) de Bernard-Marie Koltès. Photo © Marthe Lemelle

 

Micha Lescot est comédien. On le retrouve dans des mises en scène de Jacques Nichet, Denis Podalydès, David Lescot, Jean-Michel Ribes, ainsi que d’Éric Vigner (Où boivent les vaches de Roland Dubillard (2004)), Jusqu’à ce que la mort nous sépare (2006) et Sextett de Rémi De Vos (2009)). Luc Bondy le dirige dans La Seconde surprise de l’amour de Marivaux, Les Chaises d’Ionesco (2010, Prix du meilleur comédien du Syndicat de la Critique en 2011), Le Retour d’Harold Pinter (2012), Le Tartuffe de Molière (2014 et 2016), et Ivanov d’Anton Tchekhov (2015, Molière du meilleur comédien dans un spectacle de théâtre public). En 2017, il joue aux côtés d’Emmanuelle Devos dans Bella Figura de Yasmina Reza. En 2019, il est dans La Dame de chez Maxim de Georges Feydeau, mis en scène par Zabou Breitman. Pour Ludovic Lagarde, il joue dans La Collection (2019) et Quai ouest (2021) créées au TNB. Au cinéma, il tourne entre autres avec Claire Denis, Albert Dupontel, Dante Desarthe, Noémie Lvovsky, Bertrand Bonello, Léa Fazer, Sébastien Betbeder ou encore Valeria Bruni Tedeschi. Photo © Bertrand Guay AFP

 

Pierre Maillet est acteur et metteur en scène. Il est issu de la 1re promotion de l'École du TNB (1991-1994). À la sortie de l'École, il crée avec les autres acteurs de sa promotion les Lucioles, un collectif implanté à Rennes depuis 1994. Il est décoré Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres en 2017. Sensible aux auteurs liés d’une manière ou d’une autre au cinéma, il a souvent mis en scène Rainer Werner Fassbinder, mais aussi Peter Handke, Philippe Minyana, Lars Norén, Jean Genet, Tanguy Viel, Lee Hall, Paul Morrissey, Copi, Michel Foucault et Thierry Voeltzel. Au TNB, il présente Letzlove-Portrait(s) Foucault et One Night with Holly Woodlawn en 2018 et Théorème(s) lors du Festival TNB 2021.

Comme comédien, il travaille sous la direction de Marcial Di Fonzo Bo, Élise Vigier, Guillaume Béguin, Matthieu Cruciani, Bruno Geslin (Mes jambes si vous saviez quelle fumée… en 2022 au TNB), Marc Lainé, Émilie Capliez (Une vie d'acteur en 2023 au TNB), Patricia Allio, Benjamin Lazar, Jean-François Auguste, Christian Colin, Hauke Lanz, Zouzou Leyens, Laurent Sauvage, Marc François, Frédérique Loliée, Mélanie Leray, etc. Au cinéma, il travaille notamment avec Louis Garrel (Les Deux amis, 2015), Justine Triet (Victoria, 2016) et Stephan Castang (Vincent doit mourir, 2023).

 

Bernardo Montet rencontre la danse avec Sylvie Tarraube-Martigny, Jean Masse et Jacques Garros (fondateur du travail corporel). Il suit la formation de l’École Mudra de Maurice Béjart à Bruxelles, obtient une bourse du Ministère de la Culture pour aller étudier au Japon la danse Butoh avec le maître japonais Kazuo Ohno. Dans les années 90, il co-dirige avec Catherine Diverrès le Centre Chorégraphique National de Rennes et de Bretagne jusqu’en 1998, année où il crée la Cie Mawguerite et devient artiste associé au Quartz jusqu’en 2003. Il dirige le Centre Chorégraphique National de Tours de 2003 à 2011 où il crée neuf pièces et développe des projets singuliers tels que Veiller par le geste et Les Grands Ateliers. Après avoir été fait Chevalier puis Officier des Arts et des Lettres, en 2012 il reprend la direction de la Cie Mawguerite qui s’implante à Morlaix, en Bretagne, où il devient artiste associé au projet du SEW, plateforme d’arts et de recherches associant cinéma d’art et d’essai, théâtre, musiques actuelles et danse. Depuis Pain de singe, solo fondateur imaginé avec le cinéaste Teo Henandez, il signe entre autres Issê Timossé (avec la complicité de Pierre Guyotat auteur et récitant), Beau Travail (en collaboration avec Claire Denis) ou O.More avec des musiciens Gnawas qui marque son parcours artistique. Toutes ces pièces, portées par l’exigence et la radicalité, traitent des sujets qui lui sont chers : le colonialisme, la mémoire, l’identité, la conscience des corps, la résistance… Pendant le Festival TNB 2023, il présente Vignette(s)Photo © Didier Olivré

Le Magazine du TNB

Aux côtés d’Arthur Nauzyciel, directeur du TNB et de l’École, et de Laurent Poitrenaux, responsable pédagogique associé, 18 artistes en activité composent le jury du 2e tour du concours. Chacun·e dans sa singularité apporte un regard sensible et riche dans le processus d’auditions.

CONCOURS 2024

PRÉSENTATION DU JURY DU DEUXIÈME TOUR

Publié le 18/04/2024

Aux côtés d’Arthur Nauzyciel, directeur du TNB et de l’École, et de Laurent Poitrenaux, responsable pédagogique associé, 18 artistes en activité composent le jury du 2e tour du concours. Chacun·e dans sa singularité apporte un regard sensible et riche dans le processus d’auditions.

150 candidat·es sélectionné·es sur dossier se sont présenté·es aux auditions devant le jury, composé de 18 artistes : les 12 du 1er tour, auxquel·les se sont ajouté·es : Audrey Bonnet, Marie-Noëlle Genod, Ludovic Lagarde, Micha Lescot, Pierre Maillet et Bernardo Montet.

 

Audrey Bonnet a été élève au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris et pensionnaire de la Comédie-Française (2003 à 2006). Au théâtre, elle travaille avec des metteurs en scène d’horizons très différents comme Bob Wilson, Luc Bondy, Jean-Christophe Saïs, Roland Auzet, D’de Kabal, Oriza Hirata. À l’opéra se crée un lien fort avec Romeo Castellucci, avec qui elle joue Jeanne au bûcher (2017) du compositeur Arthur Honegger, opéra pour lequel elle est nominée aux Golden masks à Moscou. Au cinéma, on l’a vue dans Personal Shopper d’Olivier Assayas, The End de Guillaume Nicloux, Jeune femme de Léonor Serraille, Un peuple et son roi de Pierre Schoeller et Conann de Bertrand Mandico. Elle est artiste associée au Théâtre National de Strasbourg. Pour Pascal Rambert, elle joue dans Le début de l’A, Répétition (2014), Actrice (2017), Clôture de l’amour (2011, Prix de la meilleure comédienne au palmarès du théâtre en 2013), Sœurs (2018). Photo © Romain Kronenberg

 

Marie-Noëlle Genod, interprète d’abord chez Claude Régy puis chez François Tanguy, commence à fabriquer des spectacles en 2003 suite à l’invitation de Loïc Touzé pour le festival Let’s Dance, au Lieu Unique, à Nantes. Un premier opus intitulé En attendant Genod s’appuie sur le modèle des stand-up anglo-saxons. Les commandes – nécessaires (sinon elle ne fait rien) (toujours des « cartes blanches ») – s’enchaîneront ensuite – spectacles surgis presque comme par « génération spontanée » et laissés, offerts dans cet « état de l’apparition » cher à Marguerite Duras – près de 150 à ce jour (plus des performances innombrables). Ils sont présentés le plus souvent dans des festivals ou des lieux de danse (ou de « formes hybrides »). Ses pièces de groupe fabriquées selon la méthode du « kairos » : un lieu, une date, un contexte et ensuite on voit ce qu’on met dedans – libèrent un théâtre dont on aurait enlevé le drame, l’action, dont il ne resterait que la poésie, le fantôme, la trace. Il n’y a pas d’autre message – ou méthode – que celui de défaire la représentation afin d'en laisser flotter comme le parfum, l'essence, comme un ectoplasme s’échappe d’un médium. Marie-Noëlle a travaillé avec de nombreux interprètes qu’on retrouve maintenant sur les plus grandes scènes et, dans ce sens, on peut dire que son travail a marqué une génération. Elle a monté J'ai menti d'après Tchekhov avec la promotion 10 de l'École du TNB. Photo © Jérôme Bonnet

 

Ludovic Lagarde est metteur en scène. Depuis 1993, il adapte et met en scène plusieurs romans et textes de théâtre de l’auteur Olivier Cadiot : Sœurs et frères (1993), Le Colonel des Zouaves (1997, présenté en 2020 au TNB), Retour définitif et durable de l’être aimé (2002), Fairy Queen (2004), Un nid pour quoi faire et Un mage en été au Festival d’Avignon 2010, et Médecine générale (2023, présenté en mars 2024 au TNB). En 2012, il présente à la Comédie de Reims l’intégrale du théâtre de Georg Büchner. En mars 2013, il met en scène au Grand Théâtre du Luxembourg et à l’Opéra-Comique Le Secret de Suzanne de Wolf Ferrari et La Voix humaine de Francis Poulenc. Il crée Lear is in Town d’après Le Roi Lear de Shakespeare pour la 67e édition du Festival d’Avignon. À l’automne 2014, il réalise L’Avare de Molière à la Comédie de Reims, puis La Baraque d’Aiat Fayez en 2015, dans le cadre du festival Reims Scènes d’Europe. En 2016, il met en scène Providence d’Olivier Cadiot et Marta de Wolfgang Mitterer, et en 2017 Le Nozze di Figaro de Mozart à l’Opéra National du Rhin. De janvier 2009 à décembre 2018, Ludovic Lagarde dirige la Comédie de Reims. Au TNB, il crée La Collection (2019) d’Harold Pinter, Sur la voie royale (2020) d'Elfriede Jelinek et Quai ouest (2021) de Bernard-Marie Koltès. Photo © Marthe Lemelle

 

Micha Lescot est comédien. On le retrouve dans des mises en scène de Jacques Nichet, Denis Podalydès, David Lescot, Jean-Michel Ribes, ainsi que d’Éric Vigner (Où boivent les vaches de Roland Dubillard (2004)), Jusqu’à ce que la mort nous sépare (2006) et Sextett de Rémi De Vos (2009)). Luc Bondy le dirige dans La Seconde surprise de l’amour de Marivaux, Les Chaises d’Ionesco (2010, Prix du meilleur comédien du Syndicat de la Critique en 2011), Le Retour d’Harold Pinter (2012), Le Tartuffe de Molière (2014 et 2016), et Ivanov d’Anton Tchekhov (2015, Molière du meilleur comédien dans un spectacle de théâtre public). En 2017, il joue aux côtés d’Emmanuelle Devos dans Bella Figura de Yasmina Reza. En 2019, il est dans La Dame de chez Maxim de Georges Feydeau, mis en scène par Zabou Breitman. Pour Ludovic Lagarde, il joue dans La Collection (2019) et Quai ouest (2021) créées au TNB. Au cinéma, il tourne entre autres avec Claire Denis, Albert Dupontel, Dante Desarthe, Noémie Lvovsky, Bertrand Bonello, Léa Fazer, Sébastien Betbeder ou encore Valeria Bruni Tedeschi. Photo © Bertrand Guay AFP

 

Pierre Maillet est acteur et metteur en scène. Il est issu de la 1re promotion de l'École du TNB (1991-1994). À la sortie de l'École, il crée avec les autres acteurs de sa promotion les Lucioles, un collectif implanté à Rennes depuis 1994. Il est décoré Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres en 2017. Sensible aux auteurs liés d’une manière ou d’une autre au cinéma, il a souvent mis en scène Rainer Werner Fassbinder, mais aussi Peter Handke, Philippe Minyana, Lars Norén, Jean Genet, Tanguy Viel, Lee Hall, Paul Morrissey, Copi, Michel Foucault et Thierry Voeltzel. Au TNB, il présente Letzlove-Portrait(s) Foucault et One Night with Holly Woodlawn en 2018 et Théorème(s) lors du Festival TNB 2021.

Comme comédien, il travaille sous la direction de Marcial Di Fonzo Bo, Élise Vigier, Guillaume Béguin, Matthieu Cruciani, Bruno Geslin (Mes jambes si vous saviez quelle fumée… en 2022 au TNB), Marc Lainé, Émilie Capliez (Une vie d'acteur en 2023 au TNB), Patricia Allio, Benjamin Lazar, Jean-François Auguste, Christian Colin, Hauke Lanz, Zouzou Leyens, Laurent Sauvage, Marc François, Frédérique Loliée, Mélanie Leray, etc. Au cinéma, il travaille notamment avec Louis Garrel (Les Deux amis, 2015), Justine Triet (Victoria, 2016) et Stephan Castang (Vincent doit mourir, 2023).

 

Bernardo Montet rencontre la danse avec Sylvie Tarraube-Martigny, Jean Masse et Jacques Garros (fondateur du travail corporel). Il suit la formation de l’École Mudra de Maurice Béjart à Bruxelles, obtient une bourse du Ministère de la Culture pour aller étudier au Japon la danse Butoh avec le maître japonais Kazuo Ohno. Dans les années 90, il co-dirige avec Catherine Diverrès le Centre Chorégraphique National de Rennes et de Bretagne jusqu’en 1998, année où il crée la Cie Mawguerite et devient artiste associé au Quartz jusqu’en 2003. Il dirige le Centre Chorégraphique National de Tours de 2003 à 2011 où il crée neuf pièces et développe des projets singuliers tels que Veiller par le geste et Les Grands Ateliers. Après avoir été fait Chevalier puis Officier des Arts et des Lettres, en 2012 il reprend la direction de la Cie Mawguerite qui s’implante à Morlaix, en Bretagne, où il devient artiste associé au projet du SEW, plateforme d’arts et de recherches associant cinéma d’art et d’essai, théâtre, musiques actuelles et danse. Depuis Pain de singe, solo fondateur imaginé avec le cinéaste Teo Henandez, il signe entre autres Issê Timossé (avec la complicité de Pierre Guyotat auteur et récitant), Beau Travail (en collaboration avec Claire Denis) ou O.More avec des musiciens Gnawas qui marque son parcours artistique. Toutes ces pièces, portées par l’exigence et la radicalité, traitent des sujets qui lui sont chers : le colonialisme, la mémoire, l’identité, la conscience des corps, la résistance… Pendant le Festival TNB 2023, il présente Vignette(s)Photo © Didier Olivré

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