Théâtre National de Bretagne
Direction Arthur Nauzyciel

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LA DAME AUX CAMÉLIAS

ALEXANDRE DUMAS FILS / ARTHUR NAUZYCIEL

Durée 2h45

Production TNB / Théâtre

Durée 2h45

Création au TNB (2018)

C’est le récit d’un drame amoureux, celui d’un jeune bourgeois Armand Duval, subjugué par la beauté de Marguerite Gautier, courtisane.

C’est un récit hanté par ce qui a été, ce qui aurait pu être. Dans cet espace ambigu entre vérité et mensonge, réalité et illusion, Arthur Nauzyciel a souhaité mettre en scène La Dame aux camélias sans pathos, avec âpreté même, pour en faire émerger des dimensions parfois masquées : la place de l’argent dans les rapports d’oppression et de soumission entre les hommes et les femmes ; la dimension triviale du dialogue derrière un langage fleuri et romantique ; comment une classe sociale, la bourgeoisie de l’époque (le Second Empire), a conçu pour ses propres divertissements cette machine infernale, la marchandisation du corps et en même temps sa moralisation. Où l’on retrouve un Dumas fils, au complexe roman familial, tour à tour défenseur des filles perdues et pourfendeur de la dissolution des moeurs. Par la force sensuelle et poétique de son écriture scénique, Arthur Nauzyciel ouvre ainsi des espaces pour donner voix aux absents, corps aux disparus.

Pour cette première création au TNB, depuis qu’il en assure la direction, Arthur Nauzyciel retrouve des acteurs fidèles : Marie-Sophie Ferdane et Mounir Margoum (La Mouette), Pierre Baux (Ordet). Et en invitera d’autres qu’il dirigera pour la première fois comme Joana Preiss, Hedi Zada, Océane Caïraty, Pascal Cervo et Guillaume Costanza. Il retrouve également des complices artistiques : Valérie Mréjen à l’adaptation, Pierre-Alain Giraud à l’image, Damien Jalet à la chorégraphie, Riccardo Hernández à la scénographie, Scott Zielinski à la lumière, Xavier Jacquot au son, José Lévy aux costumes.

La Dame aux camélias ouvre la saison 2018-2019 dont l’un des fils rouges pourrait être l’analyse des rapports du pouvoir et du corps. Dans le prolongement de son travail sur le texte et les corps, Arthur Nauzyciel propose une lecture peut-être plus subversive du roman d’Alexandre Dumas fils, en tissant le roman et la pièce, avec un troisième niveau, le cinéma, dans la continuité du travail qu’il avait entrepris sur L’Empire des lumières, présenté la saison passée.

DATES PASSÉES

CRÉATION 2018
Rennes, Théâtre National de Bretagne
2018/19
Les Gémeaux – SN de Sceaux
La Comédie de Valence – CDN
La Comédie de Reims – CDN
La Comédie de Clermont-Ferrand – SN
Le Parvis – SN Tarbes-Pyrénées
Lyon, Théâtre des Célestins
Théâtre National de Nice
Théâtre Vidy-Lausanne (CH)
La Comédie de Caen
L’apostrophe – SN Cergy-Pontoise & Val d’Oise
TANDEM – SN Arras-Douai
La Criée – Théâtre National de Marseille
2021/22
Mulhouse, La Filature

Durée 2h45

DANS LA PRESSE

« Sa mise en scène de La Dame aux camélias, d’Alexandre Dumas fils, dans l’adaptation de Valérie Mréjen, est plus qu’un ­salut au public de Rennes. C’est un pacte avec la beauté. » – Joëlle Gayot, Le Monde

 

« Arthur Nauzyciel évacue le romantisme de l’œuvre et l’inscritdans les limbes sensuels d’un purgatoire sulfureux. » – Patrick Sourd, les Inrocks

 

« Arthur Nauzyciel opte pour les velours rougis d'un bordel intemporal où les protagonistes de l'histoire deviennent des fantômes dansants et sensuels. » – Patrick Sourd, les Inrocks

 

« La Dame aux camélias comme vous ne l'avez jamais imaginée. Ou rêvée. Car c'est un beau rêve que nous offre Arthur Nauzyciel au TNB de Rennes, avec sa version jouée, dansée, filmée de l'œuvre d'Alexandre Dumas fils. » – Philippe Chevilley, Les Échos

 

« Dans un bel écrin rouge passion, Arthur Nauzyciel signe une splendide et troublante adaptation de La Dame aux camélias, brûlante de désir et d’intensité. » Christophe Candoni, Sceneweb

 

« La pièce est intense, poignante et cruelle. » – Agnès Le Morvan, Ouest France

 

« Marie-Sophie Ferdane : J'imaginais une femme mourante sur un canapé, se pâmant sur des coussins. Image surannée qu'Arthur Nauzyciel a complètement bousculée. » – Fabienne Pascaud, Télérama

 

« La plasticienne et écrivaine Valérie Mréjen a mêlé les 2 œuvres, la sordide et la sainte, la morbide et la lumineuse pour ce spectacle saga qui fait défiler une société de plaisirs blafarde, comme en deuil d'elle-même. » – Fabienne Pascaud, Télérama

 

→  Marie-Sophie Ferdane est l'invitée de Joëlle Gayot dans Une saison au théâtre sur France Culture

 

→ Arthur Nauzyciel est l'invité d'Arnaud Wassmer sur RCF

 

→ Arthur Nauzyciel, à couper le souffle ! – La Grande table sur France Culture

GÉNÉRIQUE

D'après le roman et la pièce de théâtre
La Dame aux camélias de
ALEXANDRE DUMAS FILS

 

Adaptation
VALÉRIE MRÉJEN
ARTHUR NAUZYCIEL
PIERRE-ALAIN GIRAUD
Mise en scène

ARTHUR NAUZYCIEL
Assistanat à la mise en scène
JULIEN DERIVAZ
Scénographie
RICCARDO HERNANDEZ
Lumière
SCOTT ZIELINSKI
Réalisation, image et montage film
PIERRE-ALAIN GIRAUD
Son
XAVIER JACQUOT
Costumes
JOSÉ LÉVY
Chorégraphie
DAMIEN JALET
Sculpture

ALAIN BURKARTH

Photographie
PHILIPPE CHANCEL

Assistante décor
CLAIRE DELISO
Assistant réalisation
ALIOCHA ALLARD
Assistante costumes
MARION REGNIER
Régie générale
TUGDUAL TRÉMEL
Régie son
FLORENT DALMAS
VASSILI BERTRAND
Régie lumière
CHRISTOPHE DELARUE
Régie plateau
ANTOINE GIRAUD ROGER
FÉLIX LOHMANN
Régie vidéo
STÉPHANE POUGNAND

Habillage
FLORENCE MESSÉ

 

Avec
PIERRE BAUX (M. Duval)
OCÉANE CAÏRATY (Nanine)
PASCAL CERVO (Le Docteur / Olympe)
GUILLAUME COSTANZA (Arthur de Varville)
MARIE-SOPHIE FERDANE (Marguerite Gautier)
MOUNIR MARGOUM (Gaston Rieux)
JOANA PREISS (Prudence Duvernoy)
HEDI ZADA (Armand Duval)

 

Avec les voix de
PIERRE BAUX
PASCAL CERVO

 

Production : Théâtre National de Bretagne.
Coproduction : Les Gémeaux – Scène nationale de Sceaux ; Théâtre National de Strasbourg ; les Théâtres de la Ville de Luxembourg ; Comédie de Reims ; Le Parvis scène nationale Tarbes Pyrénées.
Avec le soutien de La Maison Louis Jouvet / ENSAD (École Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Montpellier Languedoc Roussillon).

 

Remerciements : La sculpture présentée sur scène est inspirée de l’œuvre Rocking Machine d’Herman Makkink, avec l’aimable autorisation de Julia Blackburn.