Théâtre National de Bretagne
Direction Arthur Nauzyciel
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Publié le 12/10/2022
Critique réalisée pour le supplément des Inrocks consacré au Festival TNB 2022, à propos de Re:Incarnation de Qudus Onikeku, du 17 au 19 novembre.
La pièce de l’artiste nigérian Qudus Onikeku, à la fois performance et installation plastique et musicale, semble pulser au rythme bouillonnant de sa ville, Lagos.
Longuement mûri durant 5 années de préparation, Re:Incarnation aura dû, ultime épreuve, se confronter aux confinements. Une première en comité restreint plus tard, la création de Qudus Onikeku dévoilait enfin ses horizons lointains. Soit le pouls vibrant de Lagos, la plus grande ville du Nigeria où Onikeku dirige une école de danse.
Sur le plateau, la fougue des interprètes emporte tout dans un continuum où afrobeat et danses urbaines, présent et futur s’entrechoquent. Re:Incarnation, la pièce la plus ambitieuse du chorégraphe, est tout autant une installation plastique que musicale. Masques, rythmes, tout ici fait sens. Pour Qudus Onikeku, le corps des solistes serait “un musée privé, grand protecteur des souvenirs, des sentiments, des espoirs”. Le travail sur les ensembles, 10 révélations en scène formant The QDance Company, donne le tempo d’une ville-monde, Lagos, en perpétuel mouvement. Les solos habités, en écho, sont comme le contrecoup d’une implosion chorégraphique permanente. Et lorsque Qudus Onikeku évoque la performance comme un acte magique reliant les esprits, les ancêtres, les morts et les vivants, on en voit l’incarnation sous nos yeux. Ou plutôt une “Re:Incarnation”.
— Critique de Patrick Sourd, septembre 2022
© Ayobami Ogungbe
Critique réalisée pour le supplément des Inrocks consacré au Festival TNB 2022, à propos de Re:Incarnation de Qudus Onikeku, du 17 au 19 novembre.
Publié le 12/10/2022
Critique réalisée pour le supplément des Inrocks consacré au Festival TNB 2022, à propos de Re:Incarnation de Qudus Onikeku, du 17 au 19 novembre.
La pièce de l’artiste nigérian Qudus Onikeku, à la fois performance et installation plastique et musicale, semble pulser au rythme bouillonnant de sa ville, Lagos.
Longuement mûri durant 5 années de préparation, Re:Incarnation aura dû, ultime épreuve, se confronter aux confinements. Une première en comité restreint plus tard, la création de Qudus Onikeku dévoilait enfin ses horizons lointains. Soit le pouls vibrant de Lagos, la plus grande ville du Nigeria où Onikeku dirige une école de danse.
Sur le plateau, la fougue des interprètes emporte tout dans un continuum où afrobeat et danses urbaines, présent et futur s’entrechoquent. Re:Incarnation, la pièce la plus ambitieuse du chorégraphe, est tout autant une installation plastique que musicale. Masques, rythmes, tout ici fait sens. Pour Qudus Onikeku, le corps des solistes serait “un musée privé, grand protecteur des souvenirs, des sentiments, des espoirs”. Le travail sur les ensembles, 10 révélations en scène formant The QDance Company, donne le tempo d’une ville-monde, Lagos, en perpétuel mouvement. Les solos habités, en écho, sont comme le contrecoup d’une implosion chorégraphique permanente. Et lorsque Qudus Onikeku évoque la performance comme un acte magique reliant les esprits, les ancêtres, les morts et les vivants, on en voit l’incarnation sous nos yeux. Ou plutôt une “Re:Incarnation”.
— Critique de Patrick Sourd, septembre 2022
© Ayobami Ogungbe
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QUDUS ONIKEKU
RE:INCARNATION