Théâtre National de Bretagne
Direction Arthur Nauzyciel
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Publié le 09/11/2023
Vincent Macaigne se frotte à nouveau à Shakespeare en consacrant sa nouvelle création au dernier des Plantagenêt.
Sans prétendre réhabiliter la mémoire du souverain anglais, dernier représentant des Plantagenêt, Vincent Macaigne constate que les membres de sa lignée ont tous fini assassinés. Il va jusqu’à conclure que la pièce que consacre Shakespeare à Richard III est une commande de propagande de l’autre famille prétendant au trône d’Angleterre, les Tudor, destinée à noircir le personnage et détériorer son image publique. Sachant que la référence majeure du metteur en scène s’avère être la filmographie des Monty Python, il pronostique un côté burlesque en inscrivant le spectacle dans la tradition revisitée des bouffonneries du Moyen Âge, où les personnages font assaut de cruauté pour s’entretuer sans partage. Après le happening débridé dédié à Hamlet en 2011 dans Au moins j’aurai laissé un beau cadavre, Vincent Macaigne revient sur les plateaux avec un Richard III “plus bête que méchant” pour finir de régler ses comptes avec Shakespeare.
— Les Inrocks, Patrick Sourd
Photo © Simon Gosselin
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Vincent Macaigne se frotte à nouveau à Shakespeare en consacrant sa nouvelle création au dernier des Plantagenêt.
Publié le 09/11/2023
Vincent Macaigne se frotte à nouveau à Shakespeare en consacrant sa nouvelle création au dernier des Plantagenêt.
Sans prétendre réhabiliter la mémoire du souverain anglais, dernier représentant des Plantagenêt, Vincent Macaigne constate que les membres de sa lignée ont tous fini assassinés. Il va jusqu’à conclure que la pièce que consacre Shakespeare à Richard III est une commande de propagande de l’autre famille prétendant au trône d’Angleterre, les Tudor, destinée à noircir le personnage et détériorer son image publique. Sachant que la référence majeure du metteur en scène s’avère être la filmographie des Monty Python, il pronostique un côté burlesque en inscrivant le spectacle dans la tradition revisitée des bouffonneries du Moyen Âge, où les personnages font assaut de cruauté pour s’entretuer sans partage. Après le happening débridé dédié à Hamlet en 2011 dans Au moins j’aurai laissé un beau cadavre, Vincent Macaigne revient sur les plateaux avec un Richard III “plus bête que méchant” pour finir de régler ses comptes avec Shakespeare.
— Les Inrocks, Patrick Sourd
Photo © Simon Gosselin
TOUTE LA PROGRAMMATION
FESTIVAL TNB 2023
Création
VINCENT MACAIGNE
AVANT LA TERREUR