Théâtre National de Bretagne
Direction Arthur Nauzyciel

CINÉMA

CINEMA PARADISO

DE GIUSEPPE TORNATORE

ITALIE

1988

2H04

VOSTF

COMÉDIE DRAMATIQUE

À PARTIR DE 9 ANS

Cet été, (re)découvrez sur grand écran et en version restaurée le magnifique film de Giuseppe Tornatore, Cinema Paradiso.

 

→ Grand prix spécial du jury au Festival de Cannes 1989
→ Meilleur film étranger, Oscar 1990
→ Meilleur film étranger, Golden Globes 1990

« Du gamin intoxiqué d’images à l’homme mûr qui reviendra voir détruire le vieux cinéma désaffecté, Tornatore débobine une vie telle une pellicule où famille, romances, métier font comme des rayures. Mais si l’amour et la nostalgie du cinéma n’étaient que le sujet du film, il serait vite déprimant (comme c’était beau, avant...). Par bonheur, l’amour du cinéma est aussi le carburant de Cinema Paradiso, nourrissant de lyrisme la caméra, approvisionnant la chronique en métaphores et en clins d’œil avec une générosité d’excellent aloi. Tornatore se perd parfois dans les méandres sentimentaux qu’il prête à son héros, mais son bonheur de filmer reste communicatif. Par son existence et son énergie, Cinema Paradiso contredit sa propre thèse : non, le cinéma italien n’est pas mort. »

— Jean-Michel Frodon - Le Point, 1989

SYNOPSIS


Années 80. À Rome, la nuit. Un illustre cinéaste, Salvatore Di Vitta, est réveillé par un coup de téléphone de sa mère qui l'appelle de son village natal de Sicile. Son vieil ami Alfredo est mort. Flash-back. Il se souvient : 40 ans plus tôt, Salvatore, alors appelé Toto, hantait le "Paradiso", cinéma où Monsieur le curé veillait à la moralité de ses paroissien·nes en coupant les scènes de baisers ou d'étreintes qu'il jugeait trop sensuelles. Quand il n'était pas à l'école ou à l'église où il servait la messe, Toto était au "Paradiso", ou plutôt dans la cabine du projectionniste, Alfredo, son idole. Par le cinéma, par les mélos et les comédies que la pellicule projette sur l'écran, Alfredo va apprendre la vie à Toto.